Les autorités chinoises pour les JO de Pékin, c'est comme le père Noël pour les enfants : on vous promet beaucoup de bonnes choses si vous êtes sages et au final les emballages finissent par être ce qu'il y a de plus beau.
Depuis qu'ils s'organisent, les Chinois renoncent une à une à leurs promesses faites au Comité international olympique. Le dernier en date, la censure collée aux journalistes qui n'auront pas un accès libre à Internet. Nos amis asiatiques doivent bien se marrer. En fait, ils font ce qu'ils veulent. Ils narguent la communauté internationale qui a cru, qui a eu l'espoir que ce grand pays s'ouvrirait un peu plus pour la trêve olympique. Ce seront des jeux olympiques surveillés et cadenassés qui vont s'ouvrir le 8/08/2008 à 8h08 à Pékin
Comme ils sont chez eux, nous ne pouvons rien dire et rien faire, ce serait une ingérence inadmissible pour eux et source d'incident diplomatique regrettable comme ils aiment en avoir. Alors ? Et bien, comme d'habitude, nous dirons rien, peut-être des allusions aux droits de l'homme et à la liberté de la presse mais ça aura l'effet d'un pétard mouillé : ça entre par une oreille souriante et ça sort par l'autre narquoise. Et puis, avec les menaces de délocalisations qui leur pendent aux nez, ils ont d'autres chats à fouetter.
Espérons que les journalistes et commentateurs sportifs auront le droit d'assister aux épreuves !