NoPo
ARADIA EP Soar 2021
self-produced
Aradia s'appuie sur une formation musicale classique complétée par l'apprentissage du synthé et de la guitare.
La New-Yorkaise sort son 1er album 'Citizen of earth' en 2014, 7 ans déjà! Et après?
Elle prend son temps, fait tout toute seule (sans formation avec elle donc) et aboutit, forcément, à plusieurs 'single'/seule (au nombre de 3 en 2020 : No One Can Stop You, Out of the blue, Become one)... une réussite (ça tombe bien, aux cartes aussi, ça se joue tout seul!)
Elle accélère, à présent, avec cet EP, 1er d'une future série ... et garde toutes les cartes en main pour réussir.
Les crédits :
Written by Aradia
Produced by Aradia
Performed by Aradia
Mixed and Mastered by Tony Black (@blacksby)
(ben quoi... elle fait pas tout toute seule?)
Le débit?
Guilleret, gracieux, relaxant, positif, ce ton se traduit sur la couverture kitsch, de prime abord :
Du rose, des étoiles, du jaune/vert/bleu fluo flashy autour de la silhouette de l'artiste, en mouvement sur son synthé portable marqué 'Korg'.
Blonde bien permanentée, la fille s'habille en look écolière : chemisier blanc (noué au niveau du ventre), jupe noire, chaussures noires basses à talons épais et brillants.
Elle est maquillée et ses ongles peints de différentes couleurs.
L'image jeune et glamour laisse présager une musique moderne et tonique. Bingo (ou presque)!
Les pistes de danse :
1-Sunshower
2-Hold On
3-Fire
4-The Light
5-Soar
Dès les premières mesures, on entend une coulée de pluie tropicale dans la jungle où le soleil brille et réchauffe la chanson 'Sunshower' joyeuse.
Un tambour, un clavier nappé et le chant d'ARADIA démarrent une mélopée légère.
La rythmique martèle ensuite, métronomique. Des cordes plaquées séquencent le flux.
La voix flotte sur une couche de choeurs angéliques, on pourrait fredonner 'Singing in the shower' (avec les Rita). Nulle rupture sur ce morceau qui se la coule douce.
L'emphase, sur la partie finale, voit les voix s'envoler, très haut, chercher la lumière (on n'y reviendra) au dessus des arbres géants.
Sur ces enregistrements, le rythme demeure primordial, il positionne notre perception des morceaux.
Sur 'Hold on', il lance brillamment les vocaux sur une voie royale. Entraînants, les who oh oh expriment un bonheur latent et contagieux.
La mélodie ne va pas chercher midi à 14 heures mais c'est sa force et l'énergie la transcende.
Un boum boum boum boum sourd puis un claquement rétro packmanien accompagnent l'assise du clavier sobre.
Aradia chante en ajoutant des vocalises effervescentes.
'Fire' (de la lumière encore) semble un peu fort comme qualificatif, mais, oui le synthé enflamme l'atmosphère, par instants, et la boîte à rythmes tonne sans en faire des tonnes.
Un petit riff de guitare gonfle encore l'air qu'on inspire à tue-tête.
Une voix fluette posée sur un tapis synthétique cadencé démarre tranquillement 'The light' (lumière encore une fois) puis, le pouls s'accélère.
Un clavier imite des violons et les décorations électroniques embellissent l'orchestration euphorique.
Cette fois, l'interjection répétée se prononce 'eh ehe eheheheh eh' avec un effet juteux similaire à 'Hold on'.
'Soar' conclut dans cet objectif affirmé : positiver, s'encourager, s'élever pour atteindre ses rêves.
Le vocoder robotique ouvre quelques secondes cette chanson discoïde. Les synthés, en plusieurs couches, renvoient aux années 80.
Aradia s'en délecte par des gazouillis sautillants.
5 titres : 'Douche ensoleillée' 'Tiens bon', 'Feu', 'La lumière' 'Elévation'... si ça c'est pas lumineux!
Aradia respire la vitalité qu'elle irradie en toute sincérité et simplicité.
Sa panoplie fréquente, avec bonheur, les 80's de Madonna et Cindy Lauper.
La fille qualifie son art de 'Goddess Power Pop'... j'ai dit 'simplicité' Aradia!
'SOAR' n'agit pas que le soir... c'est juste un très bon remontant.