KERING INTERDIT LA FOURRURE
LES PROFESSIONNELS FRANÇAIS DENONCENT L’HYPOCRISIE D’UN GROUPE FRAGILISÉ FACE AUX ANIMALISTES
En effet, en annonçant son intention d’arrêter l’utilisation de la fourrure, le groupe KERING s’engage dans la voie des interdictions des matières naturelles animales. Ainsi, le Groupe démontre son manque de résistance face aux pressions des organisations animalistes ; et ce, alors qu’un récent sondage a montré que 60% des Français étaient enclins à changer d’avis en faveur de la fourrure.
Ainsi, le groupe KERING a pris la décision d’interdire à ses maisons l’utilisation d’une matière animale ; la fourrure.
Cependant, les professionnels français du secteur dénoncent une hypocrisie évidente de la part d’un groupe. En effet, ce dernier possède, en France et dans le reste du monde, des tanneries de peaux exotiques (crocodiles, pythons …). Aussi, il utilise, toutes les autres matières naturelles animales comme, par exemple, le cuir ou la laine. Ainsi, ils demandent au groupe de préciser ses intentions sur l’autorisation des autres matières animales dans ses maisons. Ceci afin de préparer les filières françaises et européennes, ainsi que leurs salariés.
Par ailleurs, la fédération de la fourrure s’étonne de cette décision alors que le groupe avait défendu et intégré à ses standards, dès 2018, les certifications du secteur de la fourrure. Aussi, il avait confirmé son souhait de maintenir ses approvisionnements.
Ainsi, selon les professionnels du secteur, ce revirement brutal est un signe de faiblesse du groupe. En effet, il qui n’a pas su tenir face aux campagnes de dénigrement mensongères des groupes qui militent contre toute forme d’élevage ; et de valorisation animale. Aussi, le secteur de la fourrure s’inquiète du besoin de coup de communication ; et marketing. En fait, cette décision intervient alors la campagne présidentielle française s’ouvre avec une radicalisation des mouvements animalistes et décroissants.
De plus, les professionnels s’interrogent sur la proximité entre le groupe et les mouvements dits « antispécistes », qui selon toute vraisemblance, étaient au courant de cette annonce en avance ; contrairement aux salariés de la filière qui fournissent les maisons du groupe.
Pour conclure, la fédération française de la fourrure déplore un abandon d’un artisanat d’art ; alors que le secteur du luxe s’est engagé à multiplier des emplois à forte valeur ajoutée sur le territoire français.
Ainsi, pour les professionnels français, il s’agit d’une atteinte aux libertés. En effet, un récent sondage a démontré que 60% des Français étaient prêts à changer d’avis en faveur de la fourrure. Donc, KERING semble dénier aux consommateurs la possibilité d’être informés et d’acheter des produits pourtant de haute qualité, durables, tracés et contrôlés selon les standards les plus élevés.
Enfin, cette capitulation du groupe est une contradiction avec l’esprit des couturiers et créateurs qui ont fait la réputation des maisons du groupe. Par exemple, Yves Saint Laurent dont le modèle en fourrure défilait encore récemment. Ainsi donc, le groupe KERING se coupe de l’histoire et de la culture de ses plus illustres maisons, des talents ; et du patrimoine artistiques qu’il détenait en héritage.
Source : fourrure-info.fr
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