Je voulais savoir pourquoi la Conac n'est présente qu'à Yaoundé alors que le territoire est vaste.
Il a fallu que je pose ma question et que le président de la Conac me donne la réponse. Mais, je n'ai pas été satisfaite, je reste sur ma soif bien que la cérémonie soit terminée. Et par ailleurs, j'ai voulu savoir s'il y a des administrations qui ont une immunité pour n'avoir pas transmis leurs rapports sur la corruption à la commission nationale. Donc c'est des préoccupations qui laissent les Camerounais sur leur soif. Il a ensuite parlé des séminaires et j'ai posé la question de savoir pourquoi ces séminaires ne sont pas organisés à l'intention des administrations qui sont reconnues du grand public comme étant les plus corrompues. Je peux prendre l'exemple du Mindcaf où pour avoir un certificat de propriété ou un titre foncier, on ne sait pas quel est le mécanisme qu'il faut utiliser. Donc il y a beaucoup de poches de corruption dans notre pays.
Comme l'a dit l'honorable Cabral Libii, nous savons que la Conac ne peut pas éteindre le feu mais il faut quand même qu'elle fasse des efforts de rendre régulièrement compte au public par rapport à leurs attentes. Le doute fonde mes préoccupations parce que les documentaires parlaient beaucoup plus de la gendarmerie, de la police et du ministère des Transports. Et puis il parlait de la commission nationale qui part de Yaoundé pour aller intervenir dans une autre localité. Ma préoccupation est pourquoi la Conac n'a pas des démembrements sur l'étendue du territoire. Je souhaite que la Conac obéisse à la décentralisation, qu'elle soit aussi décentralisée pour une action plus prompte.