“J’étais garde du corps d’Hitler” - Rochus Misch

” Quatrième de couverture :

Rochus Misch a été le garde du corps d'Adolf Hitler. Quelque cinq années, de 1940 à 1945, passées nuit et jour auprès du dictateur nazi. De la chancellerie berlinoise aux appartements privés, du nid d'aigle de Berchtesgaden à la “tannière du loup” en Prusse orientale et au QG ukrainien, Rochus Misch a suivi le Führer jusqu'à la fin du IIIème Reich. Il a été le témoin des petites et grandes heures des dirigeants nazis et de leurs compagnes, dont Eva Braun. Dernier soldat allemand à quitter le bunker après le suicide d'Hitler, il s'est installé à Berlin après neuf années de captivité en URSS. Il a choisi de raconter son parcours dans l'Allemagne tourmentée d'avant-guerre et sa vie quotidienne avec celui qui fut le principal instigateur du conflit le plus meurtrier de l'Histoire.”

Voila une biographie qui ne suscite pas spécialement de commentaire. Rochus Misch ne fait que nous raconter sa vie depuis sa naissance “le jour où les hommes du village ont porté le cercueil de (son) père jusqu'au cimetière” jusqu'à sa libération “à la fin de l'année 1953“.

Rochus Misch ne divulge rien de particulier sur le Führer ou son côté “dictateur” que l'on connaît. Il dévoile certaines querelles dispensées entre Adolf Hitler et ses propres dirigeants au début du déclin du IIIème Reich.

Malgré les défaites successives que les nazis emportaient, le Führer est toujours resté le même, nous explique-t-il.

Les semaines précédant la chute de Stalingrad ont été éprouvantes (…) Hitler, lui, ne laissait rien paraître. A l'extérieur en tout cas. D'après ce que j'ai pu voir, le Führer ne modifia nullement son comportement et ses habitudes durant cette période. Il était toujours aussi sûr de lui, avare en confidences et volontaire…” (p 140-141)

Par ailleurs, Rochus Misch est formel en indiquant ne pas avoir su ce qui se passait dans les camps de concentration.

Le 20 janvier 1942 s'est tenue la conférence de Wannsee (conférence secrète dirigée par le chef de la sécuritéReinhard Heydrich où fut décidé d'appliquer la “solution finale” en réponse à la question juive). Je n'en ai rien su. Tout comme je n'ai entendu absolument aucune information concernant le nombre toujours plus important de Juifs déportés vers les camps de concentration de l'Est. Bien sûr, nous savions que les camps de concentration existaient, mais nous n'avions pas la possibilité d'apprendre ce qui s'y passait… (p 127-128)

Pourquoi, ce peu de curiosité ? Tout simplement, parce que toute curiosité de la part de ces soldats entraînait automatiquement leur destitution sur le champ.

L'auteur nous explique comment était le Führer, tant dans son caractère que dans son comportement vis-à-vis de ses proches.

C'est une biographie qui se lit mais qui ne se commente pas !