Le nouveau président occupera ce poste à partir du 5 octobre prochain et pour cinq ans. Son parcours exemplaire a visiblement emporté l'adhésion présidentielle si l’on en croit ce qu’il s’est dit dans l’entourage du chef de l’Etat. Agé de 58 ans, il est né le 14 octobre 1963 à Soisy-sous-Montmorency dans le Val-d’Oise, Christophe Leribault a fait des études d'histoire à la Sorbonne et d’art à l'école du Louvre. Et il a derrière lui une longue carrière de conservateur et d’historien de l'art. Il est reçu au concours des conservateurs de la Ville de Paris en 1988 avant d’entrer à l’École du Patrimoine. Après un bref passage au Getty Museum de Los Angeles, il entre au Musée Carnavalet en 1990. Pendant quinze ans il est chargé des peintures et des dessins, il interrompt cette période par un séjour d’un an à la Villa Médicis de Rome, dont il est pensionnaire en 1995-1996. En 2006, Henri Loyrette le fait venir au Louvre dont il est le président, Christophe Leribault est conservateur au département des arts graphiques. Il est ensuite directeur du Musée national Eugène-Delacroix jusqu’à sa nomination, en 2012, comme directeur du Petit Palais, où se trouve le Musée des beaux-arts de la Ville de Paris. Spécialiste de la peinture et du dessin des XVIIIe et XIXe siècles français, il a été commissaire de nombreuses expositions à succès tant en France qu’en Italie et aux Etats-Unis. On lui doit en particulier l’exposition "Paris 1900" qui a attiré plus de 200.000 visiteurs. La même année, il fait découvrir les peintres danois Zorn et Hammershoi.
Il est aussi l’auteur d’un grand nombre d’articles et de notices de catalogue. Sa monographie du peintre français "Jean-François de Troy, 1679-1752" parue en 2002 est le fruit de recherches érudites, et fait autorité. Il est également membre du conseil d'administration de la Société de l'histoire de l'art français. Inutile de dire qu’il a mille projets pour le musée d’Orsay qu’il considère comme "une magnifique maison" et qu’il lui faudra remonter la pente après cette longue période de calme due à la pandémie… Et il précise "En fait, je crois que c’est une période propice au recentrage. Orsay ne peut plus être une usine à touristes. Les Français, les Parisiens, en particulier les publics d’ordinaire inhibés par les musées, doivent pouvoir se réapproprier les lieux". Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...