Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Christel Paris
J’ai choisi ce titre comme lecture mensuelle de mon mon Objectif Pal de septembre. Je ne sais plus comment il est arrivé chez moi, mais j’ai quelques poches comme ça de la sélection 2017 du prix des lecteurs, qui traînent dans ma PAL… Vous allez très vite comprendre dans quelle ambiance nous sommes, même si la couverture met déjà sur la piste. Nous sommes en effet aux Etats-unis, en1959. Paul arrive à Idaho avec sa femme et ses deux enfants, après une mutation de l’armée. Il devra s’occuper d’un réacteur avec d’autres collègues. La petite famille s’installe cahin-caha dans leur jolie maison jaune et font connaissance. Mais le supérieur de Paul est incompétent et insolent. Il drague ouvertement Nat lors d’un dîner. Dans cette communauté où les femmes restent à la maison des journées entières et où les maris sont sur la défensive au travail, difficile de lier des amitiés solides et de ne pas se faire d’ennemis. Le couple en paiera les conséquences, tandis qu’un jeune homme rencontré par hasard va se lier d’amitié avec Nat et ses filles. Sa présence va alimenter les commérages. Si vous avez aimé Arlington Park de Rachel Cusk ou le film Les noces rebelles dont la quatrième de couverture parle, ce livre est fait pour vous. Personnellement, j’ai aimé le personnage de Nat, la pudeur de son attirance pour Esrom, qui est également un personnage très attachant. L’inquiétude pour la centrale, qui parcourt tout le roman, et trouvera sa conclusion en fin de récit est là pour tendre une intrigue qui tourne par ailleurs essentiellement autour du couple formé par Paul et Nat. Et la manière de Andria Williams de revenir sur leur histoire, de les mettre en lumière, presque en contre-jour, est très belle. Une très intéressante sortie de PAL donc !
Editions du Livre de poche – mai 2017
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…
Un roman lu dans le cadre de…