Nuit à Fourvière

Hier soir c’était soirée concert, un de ces trop rares moments qui vous rappellent que la vie est vraiment belle et qu’il n’y a pas que le café et les clopes pour se détendre.

Théâtre antique de Fourvière, un lieu magique à l’origine. Habillé de noir, éclairé de lumières douces, et bercé par les mélodies envoutantes, ce lieu prend une dimension exceptionnelle.

19h30, arrivée à Fourvière, petit passage par la case bière + sandwich, récupération du petit coussin réglementaire, installation dans les gradins, à mi-hauteur, plein centre, et c’est parti !

Première partie : Coming Soon

Je ne connaissais pas, à part quelques extraits entendus de ci de là. Un groupe de jeunes, dont le style me semble à mi-chemin entre Dionysos et les Beck du début, avec un fort accent de folk américain. Assez court, en bonus un morceau avec Moriarty. Ils ont vraiment quelque chose, les compositions sont sympas, ils maîtrisent leurs instruments sur le bout des doigts (peut-être quelques trucs à régler pour lune des deux guitares).

En tout cas j’ai été emballé !

Deuxième partie : Moriarty

Blam ! Scotché pendant une heure. La beauté à l’état pure. Musicalement, c’est très dépouillé, et pourtant très riche. Et puis quelle voix ! Rosemary m’a tuer, je suis tombé amoureux et plus vite que ça ! Quand elle entame « Private Lily », il se passe des choses… Le tout parsemé d’une bonne dose d’humour (parfois noir, cf. le coup de la berceuse qui rappelle au cerf que fût un temps il avait des pattes). Ils rendent la politesse à Coming Soon en les invitant pour un morceau, sympa.

Trop court, standing ovation, pause bien méritée pour nous remettre de nos émotions, et surtout pour aller faire une petite vidange.

Troisième partie : Cocorosie

J’appréhendais un peu pour deux raisons : je ne les connais que depuis très peu, et je me demandais ce que ça pouvait donner en concert. Et bien on n’a pas été déçu. Enfin moi non, les dizaines de personnes qui ont quitté les gradins au bout d’un quart d’heure ont surement eu un peu de mal… Quatre musiciens sur scène (2 voix, un piano / clavier, et un « human beat box »), plein de petits bruits bizarres, un écran qui diffuse un film en continu, sans queue ni tête, pas d’éclairage sur la scène, on ne verra pas le visage des belles frangines, peu importe. Pris à froid, j’ai eu un peu de mal à me mettre dans l’ambiance. Le spectacle sort des sentiers battus, rafraichissant.

J’ai été conquis, mais il me faudra une deuxième dose pour vraiment apprécier la performance. C’est fou tout ce qu’on peut faire avec la bouche !

Epilogue

Minuit et quart, débriefing rapide avec mes comparses, direction la maison, dodo.

Vivement le prochain concert !