Dans certaines salles de classe, plusieurs caméras et microphones capturent l’espace, les conférences étant finalement diffusées en ligne pour les étudiants isolés. Dans d’autres salles, les professeurs placent leurs ordinateurs portables à l’avant avec Zoom en cours d’exécution, ce qui peut être un succès ou un échec.
L’augmentation des cas de COVID-19 au cours des dernières semaines a empêché certains étudiants d’assister à leurs cours en personne. Il appartient en grande partie aux professeurs individuels comment ils choisissent d’accueillir ceux qui ne peuvent pas suivre la classe en raison d’un test COVID-19 positif ou d’une exposition potentielle.
L’université a donné aux membres du corps professoral la possibilité de tenir leurs cours à distance pour la semaine du 6 septembre. À partir de la semaine du 13 septembre, cependant, les professeurs ont été invités à tenir leurs cours en personne, avec la possibilité de passer en ligne s’ils ont plus de 30 ans. pour cent des étudiants ne peuvent pas y assister.
Augustine Ripa, professeur d’études théâtrales, enseigne deux cours au Zoellner Arts Center. Ils ont lieu dans les théâtres du diamant et de la boîte noire.
Au cours de la semaine du 6 septembre, Ripa a tenu ses deux cours virtuellement car il avait un certain nombre d’absences et voulait éviter de créer deux expériences différentes – une pour les étudiants capables d’assister et une pour ceux qui ne le pouvaient pas.
Ripa a déclaré qu’il n’était pas possible d’avoir la même expérience d’apprentissage en ligne, mais il voit certains avantages de Zoom, comme la possibilité de voir le visage de ses élèves sans masque.
« Je ne peux pas voir les lèvres des gens. Je peux à peine les entendre parfois s’ils sont assis loin, et j’enseigne une classe de performance dans le théâtre de la boîte noire. Je ne peux pas voir les nuances subtiles du visage », a déclaré Ripa. « Cela redéfinit en quelque sorte ce que signifie la performance. L’un des avantages bizarres de Zoom est que je peux voir votre visage.
Ripa a déclaré qu’en demandant les deux théâtres comme salles de classe pour le semestre, il n’avait pas prévu la possibilité d’un retour à l’enseignement hybride ou en ligne. Les espaces que ses classes utilisent ne sont pas des salles de classe typiques de Lehigh, et bien qu’il pense qu’une infrastructure d’apprentissage hybride appropriée pourrait améliorer son expérience d’enseignement, il ne la considère pas comme la plus haute priorité pour le moment.
Le provost Nathan Urban a déclaré que LTS avait envoyé un e-mail à tous les professeurs pour leur dire qu’ils disposaient de systèmes portables de divers types pour permettre des enregistrements vidéo et audio dans les salles de classe. Ainsi, un professeur peut voir ses ressources d’apprentissage hybrides amplifiées sur demande.
Greg Reihman, vice-recteur pour LTS, a déclaré qu’il y a environ 150 salles de classe disponibles pour être utilisées ce semestre par le registraire. Parmi eux, un peu plus d’un tiers ont une capacité de visioconférence.
Il a déclaré que LTS, anticipant un besoin d’une plus grande flexibilité pour les étudiants, a ajouté une technologie supplémentaire dans les salles de classe l’été dernier et acheté des appareils supplémentaires qui peuvent être installés temporairement ou déconnectés par les instructeurs.
“Nous avons une liste de meilleures pratiques, mais l’expérience réelle des membres du corps professoral qui essaient d’accomplir cela touche parfois toutes les bonnes notes et parfois non”, a déclaré Reihman. « Nous savons que toutes les salles de classe ne disposent pas de la technologie de visioconférence haut de gamme. Parce que chaque cours nécessite des utilisations différentes de la pédagogie, nous avons présenté aux professeurs une gamme d’options. Nous ne savons pas ce que chaque membre du corps professoral a choisi de faire, mais nous sommes là s’ils ont besoin d’aide.
Reihman a déclaré qu’il existe certaines limites à ce que les professeurs peuvent faire pour les étudiants. Il a déclaré que malgré les aides technologiques, certains aspects de l’expérience en personne ne peuvent pas être reproduits grâce à l’apprentissage hybride.
Jason Travers, professeur d’art, d’architecture et de design, a déclaré qu’avant COVID-19, il n’avait aucune expérience avec Zoom, Panopto ou GroupMe. Il a dit que cette fois-ci, lui et ses collègues sont mieux préparés.
Beaucoup d’entre eux ont créé des blogs WordPress vers lesquels ils peuvent rapidement passer si nécessaire. Travers a déclaré qu’il était également utile d’avoir eu quelques semaines de cours pour apprendre à connaître les étudiants en personne.
Travers a découvert que certaines activités se traduisent mieux que d’autres par un format en ligne. Il a dit qu’en cours de design, il a été capable de créer des didacticiels de logiciels pour les étudiants et en a une banque pour aider à l’enseignement.
En ce qui concerne la fourniture de solutions hybrides, Travers a déclaré qu’il trouvait difficile de créer une expérience Zoom adéquate pour un étudiant individuel, mais son département a reçu beaucoup de soutien de l’université. Il a pu demander de l’aide face à des problèmes vocaux et a reçu un support pour mettre son téléphone sur Zoom et un microphone pour mieux communiquer avec les étudiants.
Bien que Travers reconnaisse que les étudiants et les professeurs sont mieux préparés qu’ils ne l’étaient autrefois pour passer à un apprentissage hybride ou entièrement en ligne, il pense que le bilan mental d’un retour serait élevé.
“Je pense que ce serait psychologiquement dévastateur pour nous tous”, a déclaré Travers. “L’une des choses qui était inattendue au début de ce semestre était l’émotion positive et l’optimisme de tout le monde étant ensemble. Les étudiants qui arrivent avec cette nouvelle vitalité nous ont fait réaliser qu’il n’y a pas de substitut à l’enseignement en personne, surtout avec les choses pratiques que nous faisons.
Don Morris, professeur de sciences de la terre et de l’environnement, a été surpris que l’université ne soit pas prête à faire face à l’afflux de cas après avoir traité COVID-19 au cours des 18 derniers mois.
Morris a déclaré qu’il n’enseignait aucun cours avec une composante de laboratoire ce semestre, il ne voit donc pas de problème majeur si ses cours devaient passer entièrement en ligne.
Il a déclaré que le département EES était bien préparé à l’augmentation des cas de COVID-19 ce semestre. L’année dernière, de nombreux professeurs ont enseigné dans un format hybride, offrant des sections partiellement en personne et en ligne.
Le bâtiment STEPS, qui a environ une décennie, abrite le département EES et est l’un des bâtiments les plus récents du campus de Lehigh. Les salles de classe STEPS disposent de fonctionnalités telles que des caméras et des microphones installés.
Comme Travers, Morris trouve que certains éléments de l’enseignement et de l’apprentissage peuvent être bien réalisés dans un format en ligne.
“Ce sont les sentiments du corps professoral et du personnel que nous voulons interagir avec les étudiants et le faire en personne, mais COVID-19 va avoir le dernier mot”, a déclaré Morris. « La santé publique va régner, nous devons donc essayer de nous débrouiller. »
Morris a déclaré que davantage de salles de classe doivent offrir une technologie de vidéoconférence pour fournir une solution transparente pour l’enseignement hybride.
Alondra Perez, 23 ans, étudiante en études environnementales, a déclaré que ses professeurs avaient accueilli les étudiants de différentes manières. Selon elle, certains ont soutenu les étudiants plus que d’autres.
Elle a déclaré que certaines des difficultés rencontrées par les étudiants isolés sont des difficultés à entendre et à se sentir comme faisant partie de la classe. Plus précisément, dans les salles de classe qui ne sont pas équipées d’une technologie de vidéoconférence, Perez a déclaré que les étudiants avaient du mal à voir et à entendre les leçons enseignées.
Perez a déclaré que dans les classes sans infrastructure d’apprentissage hybride appropriée, les professeurs installaient souvent leurs ordinateurs portables devant la salle avec Zoom activé.
“Je n’essaie pas d’agir comme si les professeurs étaient les méchants, cela peut aussi être très difficile pour eux”, a déclaré Perez. “Mais après un an et demi de virtuel, nous aurions dû être mieux préparés pour cela.”
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