1. Être en paix avec soi
Comment être en paix avec les autres si je ne suis pas en paix avec moi-même ? Si je me maltraite, me punis, me culpabilise sans cesse ? Longtemps, je m’en suis voulu d’être en vie. Puis un jour, je me suis pardonné. Je me suis accueillie humblement, avec mes peurs et mes colères, mes souffrances. J’ai fait la paix avec cette part de moi-même que j’avais oubliée. Lorsque vous êtes vous-même, l’autre vient naturellement vers vous, car il y a quelque chose en vous de cet Esprit saint qui l’attire, et le pacifie.
2. Veiller sur la famille
Je me retrouve aujourd’hui entourée de mes quatre enfants, 11 petits-enfants et 2 arrière-petits-enfants – Hitler n’a pas gagné ! Ma famille est pour moi le premier cercle de la société, la cellule primordiale où se transmet l’amour de la vie ou la violence. « Nos parents nous disent d’être gentils, mais ils se disputent, s’étripent, s’humilient… », me disent souvent les jeunes. Quel exemple leur donnons-nous ? C’est de l’harmonie dans la famille que dépend la paix du monde.
3. Aimer
Il dépend de chacun de choisir d’être humain ou d’humilier, de devenir violent ou de pacifier, de condamner à mort par un jugement ou de sauver par un sourire. Un seul regard peut tuer ou redonner la vie. Il y a le meilleur et le pire en chacun. Nous sommes sur terre pour donner le meilleur de nous-même en nous donnant, et pour appeler l’autre dans le meilleur de lui-même. Cela passe par des petits riens qui sont de puissants contre-pouvoirs à la violence et à l’indifférence.
4. Rendre grâce
Mes traversées m’ont fait comprendre que rien ne m’est dû. Que tout est don. Plutôt que de revendiquer son droit, ouvrons-nous à l’autre. Ne nous couchons pas le soir sans rendre grâce pour les petits bonheurs (les « bonnes heures ») de la journée écoulée. Pour ce sourire, ce regard, ce geste qui nous a donné des ailes.
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