La cosmographie décrit l'Univers visible. À partir de cette fascination, Sandrine Elberg utilise les sels d'argent et puise son inspiration dans sa chambre noire pour proposer des images qui expérimentent l'essence et les limites de la photographie dite analogique.
L'artiste dévoile un monde en noir et blanc à la fois gigantesque et infini, où la moindre poussière minérale et astrale adopte l'apparence d'une lune ou d'une exoplanète.
Cet imaginaire inspiré du monde astronomique et scientifique, nous fait voyager au-delà du système solaire. À l'instar des films de Georges Méliès, comme Le Voyage dans la lune (1902), qui sont pour elle une source d'inspiration, elle combine la représentation d'espaces imaginaires et de territoires reculés dans l'espace-temps, là où la science tend un miroir à l'âme.