Le mépris semble inné (billet précédent) en France. Comment expliquer cela ?
La cellule familiale est dirigée selon l'arbitraire des parents. L'enfant ne compte pas. Pourquoi aurait-il quelque-chose à dire, on ne veut que son bien ?
Lui n'est pas d'accord, et se révolte.
Ce qui conduit à un paradoxe. On pourrait penser que l'on devient individualiste parce que l'on nous enseigne à être contents de nous. Tu es le meilleur ! Or, il pourrait y avoir une autre voie : le mépris. Cela construit des certitudes totalement arbitraires, car échappant à toutes les formations, mais indestructibles !
Théorie pertinente ?
(Nos certitudes sont peut-être simplement que si une idée me passe par la tête, elle est bonne. Nos certitudes sont momentanées ? C'est cela le bon plaisir ?)