Business : La Chine demeure le premier client du Cameroun en 2021

Publié le 15 septembre 2021 par Tonton @supprimez

En 2020, les produits d'origine camerounaise ont été exportés vers plus de 126 pays. Cependant, les cinq premiers clients ont acquis près de 52% du total des exportations du pays au cours de l'année.

La Chine reste le principal client du Cameroun en 2020 avec 21,5% des parts de marché. Elle gagne ainsi trois points de pourcentage par rapport à l'année 2019. Elle est suivie par l'Italie (10,0%), le Pays Bas (9,3%), l'Espagne (6,8%) et la Malaisie (4,2%). Les produits exportés vers la Chine sont constitués essentiellement des huiles brutes de pétroles (70,5%) ; du gaz naturel liquéfié (12,6%) ; du bois brut (9,0%) et du bois sciés (5,8%). Ces quatre produits, représentent 98% des exportations en direction de la Chine en 2020. Trois produits représentent près de 91% des exportations à destination du l'Italie : les huiles brutes de pétrole (60,6%), l'aluminium brut (22,9%) et le bois scié (7,3%). Les exportations à destination des Pays-Bas sont constituées à 93% du cacao brut en fèves et 4% du bois scié.

Le poids des voisins

Le poids des échanges avec les pays voisins reste assez faible dans les statistiques douanières. En effet, en 2020, les exportations vers les pays voisins représentent seulement 8,3% des recettes d'exportations dans les statistiques douanières, dont 7,4% en direction des pays de la CEMAC. Cette faiblesse des valeurs des échanges extérieurs dans les statistiques officielles pourrait s'expliquer d'une part, par la porosité des frontières qui engendre des échanges transfrontaliers non enregistrés dans les statistiques douanières. D'autre part, les produits exportés vers les pays voisins sont majoritairement constitués des produits vivriers qui ne sont pas taxé par la Douane et donc ne représentent pas un intérêt pour ces derniers dont l'un des objectifs principaux est axé sur la collecte des recettes douanières. Le dispositif permanent de collecter des échanges transfrontaliers en cours de mise en œuvre à l'Institut National de la Statistique (INS) permettrait à terme de pallier à cette insuffisance par l'amélioration du champ de couverture des échanges avec les pays voisins.

H.N.IV