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Souvenirs de Marnie, Joan G Robinson… coup de coeur !

Par Antigone

Souvenirs de Marnie, Joan G Robinson… coup de coeur !

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Patricia Barbe-Girault

❤ Les objets livres de chez Monsieur Toussaint Louverture sont des merveilles. Souvenirs de Marnie ne déroge pas à cette règle. Encore un fabuleux ouvrage, que l’on prend plaisir à ouvrir, brillant à l’intérieur, aux pages épaisses… Mais c’est bien sûr l’histoire racontée qui m’a emportée. Je ne m’attendais pas à débarquer en bord de mer avec Anna. Sa famille adoptive l’a en effet envoyée dans un village côtier de l’est de l’Angleterre, car la petite jeune fille est apathique et ne semble avoir goût à rien. En réalité, Anna est assez fâchée d’avoir découvert que les Preston étaient payés pour s’occuper d’elle et s’entraîne à rester en toutes circonstances de physionomie la plus neutre possible. Elle est accueillie par le couple Pegg avec bienveillance. Anna découvre ainsi la liberté, la plage et le plaisir de la solitude choisie. Du moment qu’elle est présente aux repas, les Pegg la laisse naviguer à sa guise. C’est ainsi qu’elle va rencontrer Marnie, la jeune fille d’une villa qui l’intrigue beaucoup. Anna est étonnée, la villa devrait normalement recevoir de nouveaux propriétaires. Marnie est mystérieuse, pleine de craintes, surprenante. Entre les deux jeunes filles se tisse une amitié rapide et très forte que le départ précipité de Marnie risque de briser… Ce roman, publié pour la première fois en 1967, fait parti des 50 livres qu’il faut avoir lu selon Hayao Miyazaki. Il sera adapté par le Studio Ghibli en 2014. De mon côté, il m’a fait drôlement battre le coeur et m’a permis de plonger dans des univers parallèles à mes lectures d’enfance. J’en ai particulièrement apprécié l’atmosphère. C’est envoûtant, initiatique et très beau.

« S’il y avait bien un lieu où elle était sûre de ne croiser personne, c’était là. En admettant que par le plus grand des hasards, il y avait un promeneur sur la plage, elle pourrait le repérer alors même qu’il ne serait qu’une silhouette à l’horizon et se cacher jusqu’à ne plus le voir. Elle avait déjà passé de nombreuses après-midi couchée dans le sable, à écouter le bruit du vent dans les herbes hautes, la clameur des goélands et le doux murmure de la mer. C’était un peu comme être à la bordure du monde. »

 Editions Monsieur Toussaint Louverture – avril 2021

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…

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