Il n’a pas de quoi se payer un voyage. Et même s’il pouvait, il ne saurait pas où partir. Alors pour tromper son ennui, les jours où le ciel est dégagé, il va passer un moment sur la plage de Malo-les-Bains et il contemple les reflets verts de la Manche.
Et quand il lui prend des envies de voyage, il lève la tête et regarde passer les avions transatlantiques, le New York Francfort ou bien le New York Munich qui passent à la verticale de Dunkerque. Il attrape des bouts d’ailleurs dans les traces de condensation de leurs réacteurs.