Condamnation des têtes de gondoles identitaires : trop peu et trop tard…

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Anne-Thaïs du Tertre d’Escoeuffant (au nom de scène plus médiatique de « Thaïs d’Escufon ») et son complice aux idées tout aussi nazifiantes Jérémy Piano, porte-parole du groupuscule d’ultra-droite dissous Génération Identitaire, ont été condamnés jeudi dernier à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) à deux mois de prison avec sursis et à 3.000 euros d’amende chacun. La raison ? Ils avaient hurlé à  » l’invasion migratoire » dans une vidéo rendue publique, conformément à leurs obsessions xénophobes et complotistes habituelles. Contexte :

Tous deux avaient posté des vidéos sur Youtube, après une opération anti-migrants le 19 janvier au col du Portillon, à la frontière entre la France et l’Espagne. Lors de cette opération, une trentaine de militants au volant de véhicules sérigraphiés « Defend Europe » avaient déployé une banderole « No way ». Une équipe était ensuite partie avec un drone pour « surveiller la frontière », avaient-ils affirmé. (source)

Bien entendu, les intéressés comme ceux qui se revendiquent de leur immonde camp politique ont chouiné à l’atteinte à la liberté d’expression. Venant de ceux qui n’auraient de cesse de la supprimer, s’ils accédaient au pouvoir, pour tous ceux qui les contredisent, ou qui n’ont pas la bonne couleur de peau ou la bonne religion (c’est à dire la majorité d’entre nous), voilà qui est assez croquignolesque. Défenseurs des libertés, mais seulement la leur : celle de haïr.

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