Wien qu’encore méconnue hors de France, l’inimitable Marceline Loridan-Ivens était une formidable force de la nature. UNE Holocauste survivante, sa résilience impressionnante est profondément ressentie dans son travail d’écrivaine et de réalisatrice. Finissant le tournage quelques semaines seulement avant sa mort en 2018 à l’âge de 90 ans, le documentaire intime de Cordelia Dvorák est aussi vibrant que la teinte auburn caractéristique des cheveux courts et indisciplinés de Loridan-Ivens.
L’expérience déchirante de Loridan-Ivens alors qu’elle était adolescente à Auschwitz-Birkenau, où elle s’est liée d’amitié avec Simone Veil, a sans aucun doute influencé l’énergie incessante avec laquelle Loridan-Ivens a embrassé la vie et les arts. Dans sa brève période de comédienne dans les films de cinéma vérité de Jean Rouch des années 1960, elle pétille d’une vive curiosité et d’un charme irrésistible. Son partenariat romantique et créatif avec son mari, le réalisateur de documentaires de gauche Joris Ivens, est tout aussi saisissant. Au plus fort de la guerre du Vietnam, à l’invitation d’Ho Chi Minh, le couple se rend au Vietnam et fait le parti résolument anti-impérialiste 17e parallèle : le Vietnam en guerre, qui a documenté les effets dévastateurs des bombardements américains.
Ce qui rend ce film si pleinement réalisé, c’est le refus de faire de Loridan-Ivens une simple icône féministe. Sa personnalité vive et inhabituelle brille de mille feux, et la caméra s’attarde même sur son rendez-vous dans un salon de coiffure où elle se fait teindre les cheveux. Quand la styliste lui demande si elle aimerait devenir blonde pour changer, Loridan-Ivens s’en tient à son rouge signature avec la détermination d’une femme qui a bien vécu et se comprend bien. C’est cette confiance en soi assurée qui fait de Loridan-Ivens un sujet si fascinant à voir.
Marceline sort le 17 septembre sur Histoire vraie.
Wien qu’encore méconnue hors de France, l’inimitable Marceline Loridan-Ivens était une formidable force de la nature. UNE Holocauste survivante, sa résilience impressionnante est profondément ressentie dans son travail d’écrivaine et de réalisatrice. Finissant le tournage quelques semaines seulement avant sa mort en 2018 à l’âge de 90 ans, le documentaire intime de Cordelia Dvorák est aussi vibrant que la teinte auburn caractéristique des cheveux courts et indisciplinés de Loridan-Ivens.
L’expérience déchirante de Loridan-Ivens alors qu’elle était adolescente à Auschwitz-Birkenau, où elle s’est liée d’amitié avec Simone Veil, a sans aucun doute influencé l’énergie incessante avec laquelle Loridan-Ivens a embrassé la vie et les arts. Dans sa brève période de comédienne dans les films de cinéma vérité de Jean Rouch des années 1960, elle pétille d’une vive curiosité et d’un charme irrésistible. Son partenariat romantique et créatif avec son mari, le réalisateur de documentaires de gauche Joris Ivens, est tout aussi saisissant. Au plus fort de la guerre du Vietnam, à l’invitation d’Ho Chi Minh, le couple se rend au Vietnam et fait le parti résolument anti-impérialiste 17e parallèle : le Vietnam en guerre, qui a documenté les effets dévastateurs des bombardements américains.
Ce qui rend ce film si pleinement réalisé, c’est le refus de faire de Loridan-Ivens une simple icône féministe. Sa personnalité vive et inhabituelle brille de mille feux, et la caméra s’attarde même sur son rendez-vous dans un salon de coiffure où elle se fait teindre les cheveux. Quand la styliste lui demande si elle aimerait devenir blonde pour changer, Loridan-Ivens s’en tient à son rouge signature avec la détermination d’une femme qui a bien vécu et se comprend bien. C’est cette confiance en soi assurée qui fait de Loridan-Ivens un sujet si fascinant à voir.
Marceline sort le 17 septembre sur Histoire vraie.
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