Film d'animation - 1h37Sortie salles France : 30 juillet 2008avec les voix de Philippe Bozo, Marie-Eugénie Maréchal, Emmanuel Jacomy...
La grande majorité de la presse écrite et audiovisuelle nous promettait le film d'animation du siècle, l'inattendue critique de la société de consommation dans un film d'animation futuriste traitant un drame écologique. Oui, certes, ce thème est original pour ce type de film, mais il est tout de même assez dans l'air du temps. La première partie du film - sur la Terre désolée - est dénuée de dialogues, pas de son, mais l'univers sonore est réduit. Ensuite, ça ne sera pas le cas, et pour qui n'est pas habitué aux surenchères de décibels dans les dessins animés, ça fatigue un peu. Esthétiquement, le film est beau, c'est indéniable, avec parfois une surdose de plans panoramiques dont on pourrait se passer, mais qui doivent forcément exister semble-t-il, pour montrer que l'on maîtrise la 3D.Dans les années 2700, la Terre (du moins New York) n'est plus qu'une planète jonchée de déchets et d'immeubles décrépis. Seul au monde, travaille le petit robot Wall-E, robot rustique, "à l'ancienne", employé de la société BNL chargée de nettoyer toutes les immondices terrestres pour permettre le retour des humains "expatriés" sur un vaisseau extra galactique - l'Axiom. Toute la journée, il crapahute, collecte les ordures, les compacte et les empile. Jusqu'au jour où arrive EVE, un robot ultramoderne aux formes arrondies : elle a pour mission de trouver la trace de vie sur Terre qui permettrait le retour aux sources des Hommes qui survivent sur l'Axiom, tous obèses. Wall-E tombe immédiatement amoureux de la robote, il la suivra partout, quittant aussi la Terre pour rejoindre l'Axiom avec EVE dont la mission se complique...
Cette fois, la fin du film n'est pas "abrupte", juste un peu mièvre, attendue et peu crédible... mais était-ce le but ?
Je m'en souviendrais comme d'un film accessible à tout public souhaitant se divertir, l'histoire d'un petit robot rouillé et grinçant qui a roulé ses chaînes dans un monde que l'on souhaiterait ne jamais connaître.
Lepour et le contre - Télérama