La Cimade proteste contre l'expulsion, lundi, d'un Congolais sans-papiers, qui avait pourtant porté plainte contre des policiers à la suite de violences dont il aurait été victime au cours d'une première tentative d'expulsion, vendredi.
La Cimade proteste contre l'expulsion, lundi, d'un Congolais sans-papiers, qui avait pourtant porté plainte contre des policiers à la suite de violences dont il aurait été victime au cours d'une première tentative d'expulsion, vendredi.
La Cimade, seule association habilitée à intervenir dans les centres de rétention, dénonce, mercredi 30 juillet, l'expulsion, lundi, d'un Congolais sans-papiers, qui avait pourtant porté plainte contre des policiers à la suite de violences dont il aurait été victime au cours d'une première tentative d'expulsion, vendredi.
"La Cimade regrette que les pouvoirs publics, saisis avant l'embarquement de ces faits, n'aient pas cru devoir interrompre l'exécution de la mesure, empêchant de fait à cette personne de voir sa plainte examinée", écrit l'association dans un communiqué.
Blessé aux poignets et au dos
La Cimade indique que le Congolais avaient adressé sa plainte aux parquets de Meaux et de Bobigny, après s'être opposé, vendredi, pendant trois heures, à son expulsion. Le commandant de bord avait fini par le faire débarquer.
Des "traces de violences ont été constatées par des médecins de l'hôpital de Meaux", rapporte la Cimade. Ces derniers ont attesté sur un certificat médical que "son état entraînait une incapacité totale de travail de six jours", ajoute l'association. A cause de menottes en plastique trop serrées, l'homme souffrait notamment aux poignets, et au dos, poursuit-elle. La préfecture de Seine-et-Marne, qui est à l'origine de l'éloignement du Congolais, a pour sa part indiqué mercredi qu'il avait été "examiné par un médecin" et que sa "situation sanitaire ne faisait pas obstacle à son expulsion".
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