Magazine Bons plans

Un poème élégiaque de Véga à la mémoire de l'impératrice Elisabeth

Publié le 08 septembre 2021 par Luc-Henri Roger @munichandco

 Un poème élégiaque de Véga à la mémoire de  l'impératrice Elisabeth

Et de vains honneurs assouvie,Elle a trouvé, lasse du bruit,Qu'après le jour, douce est la nuit,Comme la mort, après la vie !Nul pays ne fixa ses pas irrésolus,Nul paisible vallon, nulle rive bénie, Sur un sol étranger, par la douleur bannie, Elle rêvait aux jours heureux et révolus.Elle est morte sans peine, et sans longue agonie : " Qui n'a plus le désir de vivre, ne vit plus ", Disait-elle, les yeux sur la mer infinie.Ces quelques vers figurent dans le recueilLe Jardin des Hespérides que Véga publia en 1903 chez Lemerre à Paris. Véga est le nom de plume de Marguerite Alice de Wegmann (1863-1950). Comme l'impératrice, elle aimait la poésie de Henri Heine comme en témoigne sa monographie Henri Heine, peint par lui-même et par les autres. 

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Luc-Henri Roger 35935 partages Voir son profil
Voir son blog