Au cours de l’été, l’État de Californie a déposé une plainte au civil contre le studio d’édition de jeux vidéo Blizzard Entertainment et son propriétaire, Activision-Blizzard. Activision-Blizzard est bien connu pour être le studio de production de jeux populaires tels que World of Warcraft, Hearthstone, Overwatch et plus encore. Chacun de ces jeux a des ligues de fans à travers le monde, et le jeu Overwatch de Blizzard Entertainment est même allé jusqu’à diffuser des tournois de sports électroniques à la télévision en direct.
Le département californien de l’emploi et du logement équitables affirme que le studio de jeu largement populaire a créé et hébergé un environnement toxique plein de «harcèlement sexuel constant». Les détails de ces réclamations, décrits dans les dossiers de poursuite qui sont disponibles au public, ont choqué de nombreux fans. Bien que peu de noms aient été mentionnés dans le procès, les détails des réclamations faisaient référence à des centaines d’employés masculins et de groupes d’équipes de développement impliqués dans la soi-disant «culture des garçons de la fraternité» profondément enracinée.
Quelques semaines seulement avant l’annonce du procès contre Activision-Blizzard, un autre empire du jeu vidéo, Ubisoft, a été poursuivi pour des allégations similaires de harcèlement. La société française de jeux vidéo est responsable de jeux tels que Rainbow Six: Siege, Assassin’s Creed, Just Dance et la série Far Cry. Deux anciens employés d’Ubisoft, ainsi que le syndicat français Solidaires Informatiques, ont affirmé que l’entreprise préférait tolérer le harcèlement sexuel plutôt que de traiter les plaintes lors de leur dépôt initial.
En l’espace de quelques mois seulement, deux des plus grands noms de la communauté des joueurs ont été évincés en tant que lieux de travail dangereux pour les femmes et les minorités. Malheureusement, les allégations de harcèlement sexuel dans la communauté du jeu vidéo ne sont pas nouvelles, en particulier dans les jeux dotés de salles de discussion.
Parlant d’expérience personnelle, se connecter à World of Warcraft avec un avatar féminin invite au moins un message privé ou un commentaire sur la façon dont l’avatar est habillé. Dans des jeux comme Overwatch et Rainbow Six: Siege, les joueurs peuvent être la cible de blagues sur les « joueuses » si leur voix est d’une octave supérieure. Même jouer à des jeux solo comme Les Sims 4 ou Stardew Valley suscite des blagues sur le fait d’être des «jeux de filles» parce que les joueurs ne pourraient pas gérer les jeux de tir compétitifs et à la première personne.
Si les fans ne peuvent pas faire confiance aux entreprises qui produisent leurs jeux préférés pour être un endroit sûr pour les femmes, comment peuvent-ils espérer un espace plus inclusif dans la communauté des joueurs dans son ensemble ?
Aaron Banyard est diplômé en droit et président de la Society of Anime Gaming and Entertainment de la NSU. Banyard a organisé plusieurs compétitions et événements de jeux sur le campus et explique que pour que ces empires de jeux vidéo regagnent la confiance de millions de leurs fans, ils devront montrer qu’ils ont eu un véritable changement de leadership.
«Ils vont avoir besoin de responsables qui ont à l’esprit les meilleurs intérêts de leurs employés, en particulier les femmes et les autres minorités, lorsqu’ils prennent des décisions. Ils doivent démontrer publiquement que leur personnel, dirigeants et employés, suit une formation pour les rendre plus sensibles et conscients de ce type de comportement afin que cela ne se reproduise plus », a déclaré Banyard.
S’assurer que les individus ont une formation appropriée est un autre moyen important pour Banyard de penser que la communauté des joueurs pourrait devenir plus inclusive.
« Nous devons créer un environnement dans lequel les femmes se sentent en sécurité pour concourir et faire partie de la communauté, et cela commence par une formation des membres sur la façon de se conduire », a-t-il déclaré.
La seule façon de créer un espace plus inclusif pour les femmes est par le respect.
« À l’échelle individuelle, il suffit d’être gentil avec les gens. Vous êtes dans le même espace que cette personne parce que vous partagez un intérêt commun et cela devrait suffire à vous faire respecter », a-t-il expliqué.
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Au cours de l’été, l’État de Californie a déposé une plainte au civil contre le studio d’édition de jeux vidéo Blizzard Entertainment et son propriétaire, Activision-Blizzard. Activision-Blizzard est bien connu pour être le studio de production de jeux populaires tels que World of Warcraft, Hearthstone, Overwatch et plus encore. Chacun de ces jeux a des ligues de fans à travers le monde, et le jeu Overwatch de Blizzard Entertainment est même allé jusqu’à diffuser des tournois de sports électroniques à la télévision en direct.
Le département californien de l’emploi et du logement équitables affirme que le studio de jeu largement populaire a créé et hébergé un environnement toxique plein de «harcèlement sexuel constant». Les détails de ces réclamations, décrits dans les dossiers de poursuite qui sont disponibles au public, ont choqué de nombreux fans. Bien que peu de noms aient été mentionnés dans le procès, les détails des réclamations faisaient référence à des centaines d’employés masculins et de groupes d’équipes de développement impliqués dans la soi-disant «culture des garçons de la fraternité» profondément enracinée.
Quelques semaines seulement avant l’annonce du procès contre Activision-Blizzard, un autre empire du jeu vidéo, Ubisoft, a été poursuivi pour des allégations similaires de harcèlement. La société française de jeux vidéo est responsable de jeux tels que Rainbow Six: Siege, Assassin’s Creed, Just Dance et la série Far Cry. Deux anciens employés d’Ubisoft, ainsi que le syndicat français Solidaires Informatiques, ont affirmé que l’entreprise préférait tolérer le harcèlement sexuel plutôt que de traiter les plaintes lors de leur dépôt initial.
En l’espace de quelques mois seulement, deux des plus grands noms de la communauté des joueurs ont été évincés en tant que lieux de travail dangereux pour les femmes et les minorités. Malheureusement, les allégations de harcèlement sexuel dans la communauté du jeu vidéo ne sont pas nouvelles, en particulier dans les jeux dotés de salles de discussion.
Parlant d’expérience personnelle, se connecter à World of Warcraft avec un avatar féminin invite au moins un message privé ou un commentaire sur la façon dont l’avatar est habillé. Dans des jeux comme Overwatch et Rainbow Six: Siege, les joueurs peuvent être la cible de blagues sur les « joueuses » si leur voix est d’une octave supérieure. Même jouer à des jeux solo comme Les Sims 4 ou Stardew Valley suscite des blagues sur le fait d’être des «jeux de filles» parce que les joueurs ne pourraient pas gérer les jeux de tir compétitifs et à la première personne.
Si les fans ne peuvent pas faire confiance aux entreprises qui produisent leurs jeux préférés pour être un endroit sûr pour les femmes, comment peuvent-ils espérer un espace plus inclusif dans la communauté des joueurs dans son ensemble ?
Aaron Banyard est diplômé en droit et président de la Society of Anime Gaming and Entertainment de la NSU. Banyard a organisé plusieurs compétitions et événements de jeux sur le campus et explique que pour que ces empires de jeux vidéo regagnent la confiance de millions de leurs fans, ils devront montrer qu’ils ont eu un véritable changement de leadership.
«Ils vont avoir besoin de responsables qui ont à l’esprit les meilleurs intérêts de leurs employés, en particulier les femmes et les autres minorités, lorsqu’ils prennent des décisions. Ils doivent démontrer publiquement que leur personnel, dirigeants et employés, suit une formation pour les rendre plus sensibles et conscients de ce type de comportement afin que cela ne se reproduise plus », a déclaré Banyard.
S’assurer que les individus ont une formation appropriée est un autre moyen important pour Banyard de penser que la communauté des joueurs pourrait devenir plus inclusive.
« Nous devons créer un environnement dans lequel les femmes se sentent en sécurité pour concourir et faire partie de la communauté, et cela commence par une formation des membres sur la façon de se conduire », a-t-il déclaré.
La seule façon de créer un espace plus inclusif pour les femmes est par le respect.
« À l’échelle individuelle, il suffit d’être gentil avec les gens. Vous êtes dans le même espace que cette personne parce que vous partagez un intérêt commun et cela devrait suffire à vous faire respecter », a-t-il expliqué.
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