Comment peut-on être allemand ? s'interrogeait, parlant de nos syndicats, un précédent billet.
Comme souvent en systémique, il semble que tout soit une question de principe, d'état d'esprit.
En Allemagne, le syndicat semble convaincu que l'avenir de ses adhérent est lié à celui de leur entreprise. Tous sur le même bateau. En France, le salut, c'est l'Etat. La grève est un appel à l'intervention du gouvernement.
Si ce raisonnement est juste, il suffirait peut-être que le salarié découvre qu'il ne peut pas attendre de salut de Dieu, pour que notre syndicalisme change...