L'entreprise française ? Des multinationales dirigées par des fonctionnaires, et des PME dont toute comparaison internationale montre l'arriération.
La raison nous dit que le cas de la France est désespéré.
Or, il y a une autre réalité. La multinationale, comme le pays, n'est pas dirigée par son dirigeant. Ses employés ont une très grande autonomie. Quant à la PME, elle n'a aucune inhibition. (J'ai rencontré des taxis qui avaient décidé de faire développer une application à la Uber.) On comprend, dans ces conditions, pourquoi les va nus pieds de la révolution ont pu écraser les armées coalisées.
Enseignement ? Ne jamais écouter sa raison quand elle croit avoir raison. Elle n'aperçoit, au mieux, qu'une partie infime de la réalité. Et, probablement, pas du tout les mécanismes du changement.