Chose promise chose schtroumpf, et un bon schtroumpf vaut mieux que deux tu l’auras ! Ne vous demandez pas le rapport entre cette introduction et la suite de ce texte : il n’y en a pas. Je voulais juste parler de schtroumpfs. Chose promise chose schtroumpf, donc. Voici la seconde partie du texte sur les types de tirs tactiques.
Tir de précision : Le titre étant évocateur, il n’y a pas grand chose à dire dessus, sinon qu’il sert soit à détruire l’ennemi, soit à le neutraliser ; c’est à dire soit à le mettre hors de combat indéfiniment, soit pour un temps, ce qui a l’avantage d’être plus économique pour le tireur, et plus coûteux pour l’ennemi. Il peut être réalisé aussi bien par un seul tireur d’élite que par un blindé lourd porte-missiles.
Tir de harcèlement : Il consiste à limiter fortement l’action d’un groupe ennemi (autant en puissance qu’en champ d’action) en maintenant une pression importante dessus par des attaques répétées afin de maintenir la peur et la tension chez les combattants pour amenuiser leur efficacité. Très largement utilisé en situation de guérilla parce qu’extrêmement économique (il suffit à quelques combattants de trier un petit nombre de cartouches à intervalles réguliers en employant la méthode du « shoot and run », « tire et cours ») et terriblement efficace, même (ou surtout) contre des troupes régulières. Cette technique sert principalement à interdire à l’ennemi de longues périodes de sommeil (avec l’effet qu’on imagine sur le moral et la combativité).
Tir de saturation : il consiste à « saturer » de tirs une zone donnée. C’est le plus simple de tous : tirez dans le tas un maximum de munitions en un minimum de temps ; ce sont les impôts qui financent les projectiles et les dégâts. Il nécessite une énorme puissance de feu et une quantité gigantesque de munitions, quelle que soit la cible, ce qui en fait une action risquée. Il sert à ravager une aire intégralement, soit pour y détruire les forces ennemies, soit pour précéder un repli intégral des forces amies (« T’as gagné la bataille ? M’en f**s ! Prends tout mon stock de munitions dans les dents, espèce de XXX !!! »).
Tir de soutien : Il consiste à tirer sur une menace déjà prise en charge par un autre groupe ami afin de lui laisser le temps d’effectuer une action (recharger, se déplacer, déplacer un obstacle, mettre un blessé à l’abri…).
Tir de barrage : il consiste simplement à générer un « barrage » de feu sur une zone déterminée (un chemin de repli potentiel ou un point faible dans le dispositif ami, par exemple) pour en interdire l’accès à l’ennemi. Un tir de barrage nécessite généralement une forte puissance de feu et ne peut donc être que difficilement mis en œuvre par un petit groupe d’hommes.
J’ai terminé, j’espère vous avoir schtroumpfés. Voilà en somme, toutes les actions de tir différentes utilisées par l’infanterie (il en existe une cinquantaine pour la seule artillerie).
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