Dans la circulaire rendue publique lundi 30 août, Paul Biya indique que le projet de loi de finances doit se préparer dans le respect des règles définies par le nouveau régime financier de l'Etat.
Elles tiennent en 87 points. Les directives du président de la République, contenues dans la circulaire adressée au Premier ministre, chef du gouvernement, aux membres de son équipe et aux gouverneurs de régions, et relative à la préparation du budget de l'Etat pour l'exercice 2022. Pour le président Paul Biya, " la préparation du budget de l'Etat pour l'exercice 2022 s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement économique, social et culturel de la Nation, sous-tendue par la Stratégie nationale de développement 2030 (Snd30) qui opérationnalise la seconde phase de la Vision 2035 ". Elle tient également compte, poursuit le chef de l'Etat, de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, du plan de relance économique post-Covid 19, ainsi que de l'implémentation du nouveau Programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (Fmi).
Concrètement, le processus d'élaboration du budget de l'exercice 2022 s'inscrit entre autres, sur la finalisation et la mise en service des grands projets de première génération ; le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation ; l'implémentation de la politique d'import/substitution ; la reconstruction des régions affectées par les crises, notamment le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l'extrême-Nord ; l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations ; la poursuite de la mise en œuvre de la Couverture santé universelle (Csu) ; la poursuite et le renforcement de la lutte contre les menaces sécuritaires. La circulaire du chef de l'Etat précise par ailleurs que l'élaboration du budget de l'Etat devra poursuivre l'exécution des actions contenues dans le Plan global de réformes des finances publiques actualisé.
Contexte macro-économique
Le président de la République rappelle que la préparation du budget de l'Etat pour l'exercice 2021 se déroule " dans un environnement international marqué par une reprise fragile de l'économie mondiale, en liaison avec l'optimisme suscité par la progression des vaccinations contre le coronavirus ". Une reprise qui reste néanmoins sujette à de nombreuses incertitudes sur la maîtrise de la pandémie. Une situation qui a particulièrement un impact sur l'espace Cemac, dont la situation économique s'était peu à peu améliorée l'année dernière avec une croissance qui avait atteint 2,8% après -2,1% enregistré en 2020 sous l'effet d'un recul de l'activité, aussi bien dans le secteur pétrolier que non pétrolier. Or d'après le chef de l'Etat, en 2022, il est attendu une consolidation de la croissance de l'économie mondiale à 4,4% qui sortirait de nouvelles mesures de soutien budgétaire dans quelques grands pays, les anticipations de reprise tirée par la vaccination au second semestre de 2021 et l'adaptation continue de l'activité économique à une mobilité réduite. Des perspectives que Paul Biya trouve " très incertaines ", notamment en ce qui concerne l'évolution de la pandémie, l'efficacité des mesures prises par les autorités pour assurer un retour à la normale grâce à la vaccination, et l'évolution des conditions financières.
Au plan national, d'après le président Paul Biya, outre les incertitudes inhérentes aux effets néfastes de la pandémie du coronavirus sur l'économie, le contexte demeure marqué par la mise en œuvre du plan de relance Post-Covid19. Ce plan, ajoute-t-il, s'insère dans le cadre de l'opérationnalisation de la Snd30, dont l'objectif est " de procéder à la transformation structurelle de l'économie camerounaise ", tout en mettant un accent particulier sur la poursuite de la politique d'import/substitution nécessaire pour renforcer la résilience de l'économie camerounaise. S'agissant des hypothèses qui doivent sous-tendre la préparation du budget de l'Etat, elles prévoient un Produit intérieur brut (PIB) réel de 4,4% ; un taux d'inflation qui se situe à 1,9% ; un déficit budgétaire global de l'ordre de 2,0% du PIB, y compris avec les dons et un déficit du compte courant, transferts publics inclus de 3,5%. dus sur la transaction. La flexibilité qui lui permet, grâce à la disponibilité permanente du service, d'accomplir son obligation fiscale en tout temps et en tout lieu.
Transparence grâce à un dispositif d'évaluation objective de la valeur de sa transaction ". Aux termes de cette réforme, il appartient à l'acquéreur du véhicule d'occasion de procéder à la télédéclation de sa transaction. effectuer la procédure pour le compte de son client. Ainsi, toutes les transactions portant sur les véhicules d'occasion sont concernées par la réforme. Il s'agit notamment de l'importation des véhicules d'occasion et les cessions effectuées à l'intérieur du pays. Ces transactions sont obligatoirement soumises à la formalité d'enregistrement. La valeur servant de base de calcul des droits de mutation des véhicules d'occasion est celle qui est librement fixée par les parties et déclarée dans le certificat de vente. A propos des coûts, il est à
Sur les priorités de l'Etat
Pour le président de la République, l'objectif recherché, est l'atténuation de " consolider la dynamique de croissance économique en jugulant les effets néfastes de la pandémie Covid-19 ". C'est ainsi qu' au plan économique, il s'agira entre autres d'achever et de mettre en service des grands projets de première génération, assurer la réhabilitation et la maintenance des infrastructures existantes ; finaliser les cadres législatifs et réglementaires à la mise en œuvre de la Snd30 ainsi que les études de faisabilité des plans prioritaires de ladite stratégie ; mettre en place le cadre réglementaire permettant d'orienter la commande publique en biens et services vers la production locale en fonction de la capacité d'offre ; améliorer l'accompagnement des entreprises investissant dans les filières prioritaires de la Snd30 notamment l'agroalimentaire, le textile, le bois et la chimie pharmacie ; assurer l'effectivité de la révolution agricole... Au plan social, le chef de l'Etat insiste sur la poursuite de la stratégie globale de riposte sanitaire face à la Covid-19 en renforçant le dispositif de veille sanitaire ; poursuivre la mise en œuvre de la Couverture santé universelle ; renforcer le caractère inclusif de la croissance économique ; opérationnaliser la politique nationale du livre et du manuel scolaire... Aussi, une élaboration consciencieuse du budget est-elle recommandée. Elle a d'ailleurs été entamé il y a quelques temps avec les travaux sur la préparation du budget qui ont réuni les responsables du ministère des Finances et des administrations chargées de la planification et des questions financières dans les différentes administrations publiques du pays.