J'ai toujours tort. Je n'ai pas soupçonné l'importance de "l'entreprise libérée" et des travaux d'Isaac Getz. Or, aujourd'hui, je crois que c'est le nom du changement. Seulement, il ne concerne pas uniquement l'entreprise, il concerne la France.
Que signifie diriger une France "libérée" ? C'est être convaincu que l'on ne peut avoir aucune action directe sur l'autre, et sur la société. Finies les peines de prison pour les patrons qui ne font pas vacciner leurs employés ! Il n'est pas possible d'ordonner. Cela ne marche pas. Pire, on ne peut pas corriger celui qui se trompe ! Dans une telle société le "pouvoir" n'existe pas. En revanche, on a besoin de tout le monde. Car chacun a une pierre dont a besoin l'édifice.
C'est l'art du changement. C'est ce qu'ont écrit les universitaires que l'on ne lit plus. Le "leader du changement" a du pouvoir sans pouvoir. D'où cela lui vient-il ? De ce qu'il trouve qu'il y a quelque part un malaise ou une envie partagés. Non seulement, il les exprime, mais il formule une solution qui révèle des lendemains qui chantent. C'est cette idée qui attire les gens de bonne volonté. Ce groupe obtient des réussites. Il grossit. Et la boule de neige fait une avalanche.