Album numéro 13, déjà, depuis son tout premier en 1997 – soit, un album tous les deux ans. Pour autant, on pourra se demander ce qu’il en est de la musique de Jay-Jay Johanson, après tout ce temps et au vu du nombre de disques qu’il publie.
Étonnamment, chaque première écoute de ses derniers album depuis Cockroach (puisque c’est le tout premier album que j’ai écouté à sa sortie, ayant découvert la musique du Suédois quelques mois auparavant seulement) me donne l’impression qu’il devient, avec toujours la même humilité et grâce, de plus en plus touchant, surprenant, magique !
Car avec Rorschach Test, non, je ne pensais pas me retrouver une nouvelle fois avec face à un aussi bon album. Comme si cela était tâche impossible après tant de disques publiés, de chansons écrites. Mais pas pour lui. Il chante, il joue avec une telle sincérité. Tout lui est naturel. Surtout, absolument tout semble parfaitement en symbiose, dans un univers à la fois singulier et familier.
Oui, j’écoute déjà en boucle les dix nouvelles chansons de cet artiste unique : sa voix ne ressemble à aucune autre, sa plume non plus. Pourtant, sans cesse, sa musique semble vouloir être une madeleine de Proust de ce qu’il a pu aimer à un moment de sa vie.
De toute évidence, voici l’un des meilleurs albums de 2021.
(in Heepro Music, le 01/09/2021)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble