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Friday night lights : 1.12 What to Do While You’re Waiting

Publié le 30 juillet 2008 par Tao

Conséquence du dernier épisode, les Street attaque le coach en justice. Ceux ci ne le font pas de gaieté de cœur mais ils n’ont pas le choix. Les soins de Jason coûtent chers et ils n’ont pas l’argent nécessaire pour pallier à ces dépenses devenus indispensables depuis l’accident de leur fils sur le terrain de foot. Ils sont en fait piégés et n’ont pas d’autre solution. Evidemment, l’assurance de l’école soutiendra certainement le coach Taylor mais tout est une histoire de principe car pour que l’assurance paye, ils doivent l’assigner en justice. Mais comme le rappelle Taylor, personne n’est fautif dans cette histoire, tout le monde le sait mais le monde tourne comme cela.

Après l’avoir fait passer pour la traînée de service durant 12 épisodes, on nous dévoile pourquoi Tyra agit comme le fait. Sa mère passant d’un mec à l’autre en se faisant toujours avoir. Mais cette fois les choses pourraient changer vu l’ultimatum de Tyra demandant à sa mère de choisir entre elle ou son mec violent et loser. La scène finale est émouvante et rapproche la mère et la fille. On s’intéresse donc enfin à Tyra de manière plus profonde et j’ai envie de dire que ce n’est pas trop tôt. Dans un autre sens, j’ai envie de dire que la série a l’intelligence de n’avoir pas balancé tous les drames dès le premier épisode et on peut dire qu’il n’y a pas vraiment de surenchère. On comprend également d’autant mieux maintenant pourquoi Tyra ne veut pas retourner vers Riggins car ce serait comme trahir sa propre parole et être hypocrite face à ce qu’elle reproche à sa mère.

L’intrigue des Saracen nous rappelle une fois de plus combien tout tourne autour du football dans cette ville. Matt demande une faveur à Garrity qui engage son père comme vendeur de voiture. Mais Garrity aurait il accepté cette demande si cela ne venait pas le quaterback vedette de l’équipe ? D’autant plus que le père Saracen n’est pas un vendeur né, c’est peu de le dire. Plus que cela, c’est de la situation sociale de Matt dont il est question. Il vit toujours sur la brèche, jonglant avec mille choses et on se demande quand il va s’effondrer sous la pression. Julie est consciente de cela et s’inquiète pour son petit ami écorché vif et demande l’aide de ses parents. Elle a raison de les remercier car ils ont toujours été là pour elle et elle se rend compte de la chance qu’elle a comparé à Matt qui a quasiment dû toujours s’assumer seul, élévé “ à la dure ” pour ce qu’on en sait.

Smash, lui est toujours Smash. Il ne change pas et cela Waverly doit l’accepter. Je suis d’accord avec Smash. Si Waverly l’aime, elle doit l’accepter comme il est et ne pas essayer de le changer. Si elle aime Brian, elle doit accepter Smash, voilà comment on pourrait dire les choses. Visiblement elle l’a compris mais les choses vont visiblement aller lentement entre eux.

Avec toutes ses intrigues dont je viens de parler, on voit très bien que FNL n’est pas un teen show comme les autres. On n’a pas des amourettes bleuettes agrémentés de faux problèmes. On a au contraire des intrigues très fortes, réelles et profondes. La situation de Matt fait vraiment de la peine à voir car c’est un gentil garçon mais totalement “ messed up ” comme on dirait en anglais. L’intrigue de Jason Street est toujours menée avec brio et le reste de l’épisode suit. Un véritable régal, épisode après épisode.

  Classé dans Friday night lights, tags : fnl, jason street, saracen Laisser une réponse  

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