Au moins 18 agences fédérales ont déclaré avoir utilisé la technologie de reconnaissance faciale (FRT) au cours de la dernière année et la plupart ont déclaré qu’elles prévoyaient d’étendre leur utilisation au cours des prochaines années, selon un nouveau rapport du Government Accountability Office (GAO) des États-Unis.
“Il devient de plus en plus important d’avoir une compréhension plus complète de l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale dans les agences fédérales”, a déclaré Candice Wright, directrice de l’équipe d’évaluation scientifique, technologique et analytique du GAO. « Il y a certainement eu beaucoup de progrès récemment avec la technologie de reconnaissance faciale. Il a été de plus en plus utilisé à diverses fins dans les secteurs commercial et gouvernemental. »
Le dernier rapport du GAO sur l’utilisation de la technologie a déclaré avoir interrogé 24 agences fédérales et 18 ont déclaré l’utiliser à une ou plusieurs fins.
L’utilisation la plus courante était l’accès numérique ou la cybersécurité, signalée comme étant utilisée par 16 des agences.
Parmi ceux-ci, 14 ont déclaré l’utiliser pour permettre aux employés de déverrouiller leurs smartphones émis par l’agence.
L’application de la loi nationale était une autre utilisation courante, avec six agences, dont le ministère de la Sécurité intérieure (DHS), le ministère de la Justice (DOJ) et le ministère de la Défense (DOD) utilisant FRT pour ce besoin.
“Cet objectif comprend le FRT qui peut être utilisé pour identifier une piste ou une personne d’intérêt dans une enquête, ou pour localiser ou identifier une personne disparue ou une victime d’un crime”, indique le rapport.
Le rapport indique également que certaines agences l’utilisent pour faire correspondre les images avec celles trouvées sur les réseaux sociaux.
« Le DHS, le DOJ, le HHS et l’Intérieur ont déclaré avoir utilisé Clearview AI, un système de reconnaissance faciale commercial qui compare une photo soumise à une base de données d’images accessibles au public à partir de sources ouvertes, telles que les médias sociaux, et renvoie les images correspondantes pour examen. dit le rapport.
Cela conduit à des questions sur les problèmes de confidentialité.
“Il y a un risque que des personnes qui n’ont commis aucun crime et qui ne sont pas suspectées soient entraînées dans une surveillance par reconnaissance faciale”, a déclaré Jake Weiner, chercheur en droit à l’Electronic Privacy Information Center (EPIC). “S’il doit y avoir accès à cette technologie, alors le gouvernement a besoin d’un moyen vraiment robuste de le suivre et de le limiter à un objectif approprié.”
EPIC souligne également des préoccupations concernant l’exactitude, en particulier lors de l’identification des femmes de couleur.
“Il y a des problèmes d’exactitude qui créent des problèmes de confidentialité”, a déclaré Weiner. « Nous avons vu une myriade d’histoires d’abus de la reconnaissance faciale. Il est utilisé pour identifier les manifestants, utilisé par les forces de l’ordre pour aider les entreprises à identifier les personnes. »
Selon le rapport, dix agences ont également déclaré avoir utilisé le FRT pour la recherche et le développement, notamment en recherchant la capacité du FRT à identifier les personnes portant des masques pendant la pandémie.
Le GAO a déclaré que ses travaux sur l’utilisation du FRT par les agences gouvernementales étaient en cours.
“Il est probablement nécessaire de mieux comprendre comment les agences surveillent l’utilisation des données qu’elles collectent, qui peut accéder aux données qu’elles partagent, comment ces données sont-elles partagées”, a déclaré Wright.
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