Rentree des classes

Par Elisabeth Leroy

Dans ma petite ville du Nord de la France, il n'y avait que 2 écoles dans les années 50 et 60 : l'école des filles et l'école des garçons. La maison de mes parents était séparée de l'école des garçons par un chemin. L'école des filles était après trois maisons sur la gauche.

Je n'ai jamais pleuré pour aller en classe, aussi bien pendant les 2 années de maternelle que pendant les années de primaire. J'étais la 3ème enfant d'une famille de 5. Bien sûr mon frère allait à l'école des garçons, il n'avait pas loin pour s'y rendre. Ma soeur aînée qui avait 2 ans de plus que moi me prenait par la main pour le peu de chemin qu'il y avait à faire. Nous n'avions qu'à rester sur le même trottoir, pas de rue à traverser. Ma mère avait confiance, il y avait peu de voitures à l'époque. 

A l'école maternelle, les garçons et les filles étaient dans la même classe. J'avais un petit fiancé, blond, il s'appelait Pascal M..., je le trouvais très mignon. Un jour je suis rentrée de l'école en disant à ma maman : "je veux un petit frère qui s'appelle Pascal M...".

Ma mère s'est mise à rire ! Je ne lui en ai pas voulu, je riais aussi. L'année d'après, j'avais déjà oublié ce petit fiancé, il avait changé de classe.. J'ai su quelques années après qu'il avait déménagé, ses parents avaient quitté la ville.

(en photo, la cour de mon école primaire, en 2008).

Dans ma petite ville du Nord de la France, il n'y avait que 2 écoles dans les années 50 et 60 : l'école des filles et l'école des garçons. La maison de mes parents était séparée de l'école des garçons par un chemin. L'école des filles était après trois maisons sur la gauche.

Je n'ai jamais pleuré pour aller en classe, aussi bien pendant les 2 années de maternelle que pendant les années de primaire. J'étais la 3ème enfant d'une famille de 5. Bien sûr mon frère allait à l'école des garçons, il n'avait pas loin pour s'y rendre. Ma soeur aînée qui avait 2 ans de plus que moi me prenait par la main pour le peu de chemin qu'il y avait à faire. Nous n'avions qu'à rester sur le même trottoir, pas de rue à traverser. Ma mère avait confiance, il y avait peu de voitures à l'époque. 

A l'école maternelle, les garçons et les filles étaient dans la même classe. J'avais un petit fiancé, blond, il s'appelait Pascal M..., je le trouvais très mignon. Un jour je suis rentrée de l'école en disant à ma maman : "je veux un petit frère qui s'appelle Pascal M...".

Ma mère s'est mise à rire ! Je ne lui en ai pas voulu, je riais aussi. L'année d'après, j'avais déjà oublié ce petit fiancé, il avait changé de classe.. J'ai su quelques années après qu'il avait déménagé, ses parents avaient quitté la ville.

(en photo, la cour de mon école primaire, en 2008).