En l’an de mon trentième âge
quand j’ai eu bu toutes mes hontes
je me suis fait tatouer un conte
tout entier composé d’images
sur les deux bras et sur le dos.
Je dirais que grosso modo
il faut serrer fort la mâchoire.
Moi, j’ai gueulé comme un putois
à peine il a mis le pochoir
(mais c’est mon côté franc-comtois).
*Note sur la construction d’un sac de frappe :
Je ne suis pas un lutteur par nature, je suis plutôt du genre à boxer dans le sac. Alors quand il a fallu casser la figure à un grand type ultra costaud, un black, je me suis dit : « mieux vaut bourrer des vieilles fringues dans de la toile épaisse et taper comme un dingue. » J’avais peur pour mes fesses.