Les vacances sont malheureusement déjà terminées en ce qui me concerne. A l’image de l’année dernière mon voyage à l’étranger a été annulé et pour éviter tout stress supplémentaire, j’ai décidé de rester en France et d’opter pour un coin où je serai à peu près sûre d’avoir du beau temps, contrairement à Paris. Destination Nice et sa région…
J’avais déjà eu l’occasion de me rendre à Nice sans avoir, toutefois, eu le temps de bien explorer la ville et ses alentours, qui valent le détour croyez moi.
N’arrivant pas à choisir parmi mes nombreuses photos, j’ai décidé de diviser cet article en deux parties. La première dédiée à mes coups de coeur niçois et la seconde aux incontournables aux alentours.
Je vous embarque donc pour une virée hautement photogénique…
Qui dit Nice, dit inévitablement front de mer et promenade des anglais. Il faut dire que la balade y est plutôt agréable avec ces nuances de bleu, les parasols rayés et le cri des mouettes. Comme un petit air des films de Wes Anderson…
Le centre ville est tout aussi charmant que le front de mer avec ses édifices aux couleurs de terracotta et de soleil. Chapeaux de paille suspendus entre les bâtisses, guirlandes façon guinguettes, paniers en osier tressé, bonne odeur de chichis : une véritable atmosphère de vacances…
« Marinette » est l’une des premières adresse food que nous avons testé à Nice. Il s’agit d’un lieu très mignon, niché dans une petite ruelle abritée. La carte y est simple (pokebowls, tartines, pancakes), les jus rafraichissants et surtout, il faut tester leur dessert spécialité : un énorme cookie fait maison qui arrive sur la table tout chaud et fondant à même la poêle, accompagné d’une bonne dose de chantilly maison of course (histoire de se noyer sous les calories). A partager, car ils ne lésinent pas sur les quantités !
On poursuit la balade avec la célèbre place Massena. Ses arches rouges et jaunes et ses dalles en damier se retrouvent souvent sur les cartes postales à l’effigie de la ville. Il en va de même pour son miroir d’eau dans lequel se reflètent les collines qui entourent la ville et les jeux des enfants qui courent, tombent et s’éclaboussent en riant.
La colline de l’ancien château (il ne reste que quelques ruines) est un autre incontournable de la ville. Non seulement la vue y est imprenable, mais une cascade (artificielle mais qui fait bien l’affaire) se trouve également au sommet. Un spot parfait pour un moment de dépaysement (et un rafraîchissement bienvenu sous ces 38 degrés).
C’est également grâce à ce point de vue que nous avons repéré la chapelle du cimetière de l’ancien château, tache de couleur vive parmi les hauts cyprès. Et nous avons bien fait de nous y rendre tant je suis tombée sous le charme de ce lieu (étrange pour un cimetière, mais il faut dire qu’il est impressionnant avec toutes ses sculptures).
Le cimetière abrite quelques célèbres résidents tels que Léon Gambetta, Alfred Van Cleef, Marguerite Duthuit-Matisse (la fille du peintre), Gaston Leroux, René Goscinny…
En redescendant dans le coeur de ville, vous pourrez également vous rendre à la Cathédrale Sainte-Réparate de Nice dont l’architecture et la teinte olive m’ont fait penser à l’Italie. A quelques pas, il ne faut surtout pas manquer Azzuro, le meilleur glacier de Nice (nous en avons testé quelques-uns et, je vous confirme que leurs glaces parfumées et leurs cornets fait maison sont indétrônables).
Une autre jolie place sur laquelle je vous recommande de passer, c’est celle du Palais de Justice, notamment parce que de nombreux bouquinistes et antiquaires y prennent leurs quartiers l’après-midi. Un vrai bonheur pour les amoureux des livres et j’aurais facilement pu y passer quelques heures !
Et puis, comment évoquer Nice sans parler du Negresco, ce palace aux 5 étoiles dont la façade est emblématique de la ville ? Malheureusement, il n’est pas possible d’y rentrer sans être client pour admirer le lobby et sa verrière intérieure classée monument historique.
La Cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas est un autre de mes coups de coeur niçois. Comme un air de Moscou au coeur du sud de la France. Il a d’ailleurs été jugé (après une longue bataille judiciaire) que la Cathédrale appartient à l’Etat de la Fédération de Russie, un bail emphytéotique ayant été contracté avec la famille impériale de Russie avant la révolution russe de 1917.
Se rendre sur les hauteurs de Nice, au coeur du très chic quartier de Cimiez est un autre must-do. C’est là que se trouvent les plus belles villas, ainsi que les musées Chagall et Matisse.
C’est vers ce dernier que mon choix s’est orienté, appréciant particulièrement le travail et la résilience de cet artiste qui a su se réinventer malgré sa maladie. J’ai malheureusement été un peu déçue par la visite car peu d’oeuvres se trouvent au sein de la collection permanente du musée. J’en ai d’autant plus regretté de ne pas avoir pu me rendre à la rétrospective organisée par le centre Georges Pompidou en octobre dernier (COVID oblige).
Musée Matisse, toutes les informations pratiques iciA quelques minutes du musée, se cachent le Monastère et le Cloître bénédictins de Cimiez, ainsi que leurs jardins, anciens potagers des moines. En fin d’après-midi, une lumière dorée vient sublimer façade et fresques du Monastère, lui donnant une atmosphère encore plus solennelle.
Avant de repartir pour le coeur de ville, nous faisons une halte devant la façade magistrale du Regina Palace (qui se trouve en face du musée Matisse). L’édifice date de 1897 et a été construit pour la Reine Victoria d’Angleterre – qui se rendait régulièrement sur la côte – afin de satisfaire ses exigences royales. La Reine y séjournera trois fois. Puis, durant la seconde guerre mondiale, l’hôtel sera converti en hôpital militaire. L’édifice abrite désormais (et depuis 1937) des appartements d’habitation.
Restons sur les édifices historiques avec la visite de la Villa Massena. La demeure de prestige a été réaménagée en musée en 1919. Elle abrite une collection permanente sur l’histoire de la demeure et de ses anciens résidents, mais également sur la ville de Nice. Le musée propose également des expositions temporaires. Lors de notre visite, il s’agissait d’une exposition très intéressante sur l’orfèvre géorgien Goudji.
Les jardins de la Villa, dont l’accès est gratuit, offrent un écrin de verdure (et d’ombre), ainsi qu’une jolie vue sur le célèbre dôme du Negresco.
Villa-Musée Massena, toutes les informations pratiques iciDernier coup de coeur niçois, et autre lieu emblématique de la ville, j’ai nommé le bar-restaurant « Le Plongeoir« , dont le nom évoque son ancienne affectation dans les années 40.
Suspendu au-dessus de la Méditerranée, c’est le spot parfait pour déguster un bon dîner ou simplement quelques cocktails. Nous nous sommes laissés tenter par la première option pour célébrer un anniversaire et avons passé un excellent moment. Les plats étaient savoureux, le service accueillant et le coucher de soleil au rendez-vous (comptez tout de même un petit budget pour vivre l’expérience, mais rien d’inaccessible non plus rassurez-vous).
J’aurais voulu tester plein d’autres adresses (notamment « Paperplane », « Clay », « Kokogreen », « La popote d’Ondine », « Casa Leya ») et faire quelques autres visites (le parc Phoenix et ses flamants roses et Gare Sud par exemples), mais difficile de tout caser en une semaine en plus des visites aux alentours. A ce propos, je vous réserve encore plein de beaux spots (Eze, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Menton, Saint-Paul-de-Vence, etc.) dans mon article consacré à la seconde partie de mon séjour.
Je vous donne donc rendez-vous très prochainement pour la suite !
Vous connaissez Nice ? Quels sont vos endroits favoris dans la ville ?