Concept bio assez récent, l’éco-jardinage est une démarche pour laquelle tout jardinier peut opter afin de mieux s’occuper de ses espaces verts et de son jardin. Cette méthode consiste à changer au quotidien la traditionnelle méthode de jardinage par de nouveaux petits gestes plus respectueux de l’environnement. Faire du compostage pour enrichir le sol, laisser exprès une partie du jardin en friche, planter près des pieds de tomate des œillets d’Inde et disposer un nichoir dans un arbre sont autant de techniques propres à l’éco-jardinage. Si vous désirez vous informer davantage sur le sujet, veuillez lire cet article jusqu’à la fin.
L’éco-jardinage : qu’est ce que c’est?
Par ailleurs, pratiquer l’éco-jardinage revient à prendre la résolution de mieux entretenir ses espaces verts tout en étant en phase avec la nature. Cela revient aussi à maîtriser parfaitement son jardin ainsi que les différents éléments qui le composent. Les caractéristiques du jardin ou de l’espace à travailler doivent être rigoureusement prises en compte afin de définir la meilleure façon d’exploiter le sol, de l’arroser et de le fertiliser. De même, les interventions de l’éco-jardinier ne doivent se faire que de façon naturelle et manuelle. Cela conduira à une préservation de la biodiversité et de la nature. L’éco-jardinage améliorera donc votre façon de jardiner grâce à certaines techniques ou méthodes. L’éco-jardinage fait partie intégrante de l’éco-paysagisme.
Les différents techniques de l’éco-jardinage
L’éco-jardinage propose plusieurs techniques pour optimiser sa façon de jardiner. La technique de paillage du sol consiste par exemple à couvrir entièrement le sol de matières minérales ou organiques dans le but de le rendre plus riche et productif, mais aussi de le protéger. Cette technique peut être utilisée n’importe où dans un jardin, que ce soit au niveau du jardin d’ornement, du potager, des potées, du verger, etc. L’intérêt avec la technique de paillage est qu’elle permet de conserver l’humidité, ce qui réduit ainsi la fréquence des arrosages. De plus, elle empêche les adventices de se développer, booste la structure du sol et est favorable à la vie microbienne.
En dehors de cette technique, il y a également celle du compagnonnage. Très pratiqué avant l’apparition des pesticides, le compagnonnage consiste à associer des plantes dont la présence de l’une favorise l’autre. En choisissant judicieusement des plantes qui leur seront bénéfiques, les cultures potagères pourront jouir d’un environnement favorable. Certaines plantes aident à lutter contre l’envahissement des insectes et d’autres participent à la croissance de leurs compagnes. À titre d’exemple, les carottes éloignent la teigne des poireaux puis les mouches des oignons. De même, le romarin et le thym contribuent à écarter la piéride du chou. Cette pratique peut donc vous rendre la tâche facile.