Scénaristes : Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël
Dessinateur : David Evrard
Glenat - 2017
À peine les premiers enfants sauvés du ghetto, Irena est persuadée qu'elle peut faire bien plus. Elle met alors sur pieds un véritable réseau, organisé et solidaire, pour faire de ces " extractions " une industrie. Tout est pensé, calculé, prévu : les modes de transport, les faux papiers, les familles adoptives et même les soins. grâce à son courage, son implication et l'aide de personnes aux mêmes convictions, son plan se déroule à merveille. Mais jusqu'à quand ?
Dans le premier tome, nous découvrions le décor et l'ambiance des prisonniers polonais. Ce second opus nous dévoile l'organisation des Justes, élaborée par l'héroïne Irena et ses camarades complices. Le danger, la tension et le courage aussi sont partout présents dans les planches et séquences. Les risques que prend Irena sont nombreux, et nous le voyons bien à travers les planches décrivant son arrestation, sa torture par les Nazis... Un tome au ton dramaturge et plein d'émotions.
Scénaristes : Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël
Dessinateur : David Evrard
Glénat - 2018
1947. Bien que l'Allemagne nazie soit tombée, le cauchemar pour les Juifs d'Europe n'est pas terminé. Persécutés par les communistes, abandonnés par les Alliés, leur route vers la terre promise d'Israël a encore des allures de long calvaire... Cette réalité, la jeune Oliwka la découvre brutalement lorsqu'on lui apprend qu'elle avait été confiée, encore bébé, à une famille adoptive pendant la guerre. Que sa véritable identité avait été changée pour échapper aux nazis. En réalité, elle s'appelle Astar Berkenbaum. Elle est juive. Et comme des milliers d'enfants, elle ne doit la vie sauve qu'à une femme : Irena Sendlerowa.
Petit saut temporel qui nous permet d'évoquer ce que deviennent les enfants sauvés par Irena grâce à son engagement, et plus particulièrement celui de Oliwka/Astar.
Des flash-back permettent au lecteur de suivre la Polonaise dans les enfers de la Gestapo, dans le ghetto de Varsovie, ainsi que sa sortie de cet univers cruel.
Toujours de bons effets de cadrage, de couleurs, qui nous transmettent des émotions variées.