Pas de générique, pas de titre... [REC] commence d'arrache-pied sur Angela, journaliste espagnole, véritable petite pile électrique de l'information, présentant son émission Pendant que vous dormez la nuit qui fait découvrir aux téléspectateurs les métiers et activités nocturnes, cette nuit, elle est embarquée dans le quotidien d'une caserne de pompiers. Entre complicités avec le caméraman et interviews de quelques bomberos (pompiers en espagnol), le reportage suit son cours, sans tracas. Pourtant une alerte d'habitants d'un petit immeuble ayant entendu leur voisine crier va complétement changer la donne. L'équipe de nuit, accompagnée des deux journalistes, se rend sur les lieux. Angela et les pompiers y découvrent des voisins terrifiés..
Comme Cloverfield, 30 minutes suffisent à peine pour installer l'action, néanmoins le rythme de tournage de [REC] est nettement plus supportable : la caméra est ici confiée à un professionnel à l'inverse de Cloverfield où un amateur filme la catastrophe rendant l'image et le son imparfaits voire renversants.
Passée cette bonne demi-heure d'accomodement visuel, embarquement immédiat pour 1 heure de cris et d'hémoglobine. Angela, première protagonniste de cet horror reality-show, commente micro en main, les différentes attaques des morts-vivants. La peur, le suspense -pour le plus grand bonheur des amateurs de films d'horreur- est au rendez-vous, fournissant son lot de surprises la plupart du temps spectaculaires parfois attendus et plus rarement risibles.
[REC] constitue un excellent film de morts vivants pour les non-initiés (comme moi). A voir absolument en version originale pour entendre Manuela Velasco s'affoler comme une dinge dans les moments les plus effrayants de [REC].
Le meilleur film de ma fête du cinéma avec No Country for old men
A peine sorti, [REC] se voit déjà "remaké" par le cinéma outre-atlantique. En Quarantaine sort sur nos écrans en octobre. Aussi bon que la version espagnole ? A méditer...