Hé miss univers, j’te paie un ver?

Boudidjou de boudidjou.
Vlà-t-y pas qu’un scientifique supposé crédible et sérieux, rapporté comme on dit par le très vertueux Sunday Telegraph, nous apprend que la forme de vie la plus réussie sur terre, tenez vous bien, ça n’est pas cette espèce de bombasse atomique qu’est Jessica Alba ou Megan Fox, ni le très sage Dalaï Lama, ni Batman et sa Batmobile que je rêve d’en avoir une, ni Didjé, ni le cardinal Danneels, ni Katsumi, ni Alain Delon himself, non, mesdames et messieurs, selon le nouveau top 100 des espèces les plus réussies vivant sur terre, c’est le ver de terre qui arrive en première position.

T’imagines? On est niqués par le ver de terre. Même Alain.
Celui que t’accroches petit au bout de ta canne à pêche artisanale ou que tu coupes en deux pour voir si vraiment ça vit toujours et oui, il vit toujours, bêrk et tu t’enfuis.

On balance des fusées sur la lune et bientôt sur mars, on a Karl Lagerfeld, on a Sarko, on a Einstein, on a le Mac, on a la taxe carbone, on a les impôts, on a le Comme chez Soi, on a Secret Story, on a une belle mère, on a la Wii, on a le Chateau Pétrus, on a Gauguin, on a Fabiola, on a le 3615 Natacha, on a Paris Hilton, on a le McDo, on a Indiana Jones, on a les yaourts industriels de Madone, on a tout… et l’espèce la plus réussie sur terre, c’est le ver de terre…???

Dis donc, ça t’en remets une couche de réflexion sur l’utilité de l’école, des coiffeurs, manucures, stylistes et autres centres de bronzage, du botox, du stress, de ta facture de chirurgien esthétique ou de ton blanchiment chez le dentiste hein… Parce que tout ça pour te faire avoir par un ver de terre, franchement….

Tu veux faire un deuxième salto arrière avec ton tabouret, là, tout de suite?
Toi et moi, on est 6ème.
Ouais fieu. L’ HHHHHHHHHHomme est 6ème.
Après les algues, la cyanobactérie, le rhizobia et le lactobacillus.

Mais console-toi, on est devant l’herpès. Ou les bousiers. Ou le poivre noir.
Quoique j’en connais plusieurs qui sont sans doute après le bousier.

Bien vite qu’on se réincarne.
Et arrêtez de vous regarder le lombric.

Xavier, annélide oligochètophile