3 p’tits coups

Bon.
C’est vrai que ça s’affale dans le divan. Il te reste 38cm.
Ca souffle et ça soupire à la vue d’une table à mettre.
Pire, à débarrasser, allez c’est dégueuuuuu.
Ca décide de jouer systématiquement quand tu as besoin d’eux.
Ca n’a pas compris le principe d’aération d’une chambre. (ou d’une niche, c’est selon)
Ni sa mise en ordre. Ou alors on a une notion très différente de l’ordre.
Ni l’ouverture d’un lit.
Ca se souvient vaguement qu’on change de fringues parfois.
Et ça sème les slips et les chaussettes. Tu te demandes s’ils ont peur de se perdre ou si un panier à linge à 6 m, c’est vraiment trop loin.
C’est quand tu téléphones que ça vient courir et hurler autour de toi. Enfin, je pense que ça c’est juste l’excuse pour savoir à qui tu paaaaarles et c’est quiiii?
Surdoués de la main et des doigts.
Console, télécommande. Une dextérité multi tasking qui te rend fou..
Un avis sur tout. Surtout sur tout ce que toi tu fais.
Tes émissions télé? Nulles.
Tes propositions d’activité? Nulles.
Et ce soir, si on mangeait…? Nul.
Tu dépasses pas la Porsche sur l’autoroute? Nul.
T’avais dit qu’on ferait…… Nul.
La liste est longue.

Mais.
Mais quand d’un câlin sincère et d’un rire qui s’emballe, ça te rappelle que t’es leur petit papa préféré adoré qu’ils aiment de tout leur coeur et qu’ils t’aiiiiiiiiiment, tu te prends plein de soleil.

Des coups de soleil.
Précieux. Infiniment.
Pas de crème, non merci, je veux brûler.
J’adore.

Xavier, bronzette