Les femmes, c’est du chinois

Publié le 06 décembre 2009 par Xlr2603

Je me suis posé une vraie question philosophique l’autre midi:
mais pourquoi y a t il des louloutes à poil au fond des verres de saké?

Un lunch fort agréable avec mon vieux pote Patrick dans un très chouette petit Thaï.
Le petit saké de la patronne, et comme tout le monde (essaie de ne pas le faire la prochaine fois, tu verras) hop on mate le fond de nos verres.
Sur ce coup là, on avait deux jeunes baïches relativement sveltes avec des minous comme des putois (ah ouais, ça c’est irrémédiable: tous les verres à saké de tous les restaurants asiatiques de toute la Belgique ont été fabriqués avant 1975, l’épilation maillot n’existait pas. Le métro bien, mais pas le ticket. Donc tu prends ta lampe de mineur, ta tronçonneuse et tu pars en exploration comme Livingstone et sa machette) (ne prend pas vraiment une machette, elle va pas aimer).
Gloups.
La jeune baïche ressemble maintenant à une amibe toute floue et même si tu lèches le fond du verre (on se calme mesdemoiselles), il ne se passe plus rien.
Une main levée, un sourire à la patronne, le verre levé, le doigt qui fait un petit tourniquet pour dire remettez-moi une rafale, puis qui fait un V pour dire qu’on en veut deux. Parce que partager un saké dans le même verre, je veux bien le faire avec une grande blonde appétissante, mais pas avec Patrick. Puis Patrick, il regarde le verre et hop il est déjà vide. (le verre, pas Patrick)

Rebelote, on se repenche.

Ah moi sur ce coup là, j’avais l’impression d’avoir la mère de la précédente.
Bourrelets disgracieux, rondouillette. Le même putois, ça, rien ne change.
Et nous les hommes, on se pose des questions existentielles dans ces fins de repas un peu arrosés:
mais bondidjou, pourquoi on a tapé des geishas plus ou moins bien geishisées à poil au fond de nos verres?
On s’est bien dit que là bas, sur place, il n’y en avait pas.
Elles sont dans les mangas, ligotées comme des saucissons et en train de se faire niquer par des pieuvres lubriques sado maso. Pas dans les fonds de verre, bêêêk.

Et on a pas trouvé la solution, même après le doigt relevé, le sourire, le V suivant….

Encore un grand mystère qui entoure la feeeeeeeemme.

Quoique à nous voir nous pencher systématiquement dans nos verres pleins pour mater la Yoko Tsuno du fond en espérant que ce coup ci le putois hiberne (celui qui a un verre comme ça, il me le chope et je lui rachète), je me suis dit que ces petits futés de nippons à futon ont peut-être bien inventé le truc pour nous apprendre à nous saluer comme eux… front contre front, tellement t’es occupé à reluquer le fond de ton godet…

Ca doit être ça.

Xavier, banzaï.

(Je signale aux aimables lectrices que dans les bons établissements, elles recevront les mêmes verres avec des Bruce Lee tout épilés tout nus et montés comme des pandas en rut)
(je viens de relancer l’économie des restos asiat’, là)