Moi, je trouve que ce monde en manque cruellement.
Sex, je te raconte même pas.
J’ai l’impression que tous mes contemporains et contemporaines sont dans un espèce de No Man’s Land hallucinant.
La faute à quoi? A un espèce de curieux mélange de revival de drôles de valeurs: « Avant, je consommais à tout va, mais là, c’est fini, je dois me respecter, respecter qui je suiiiis, respecter mon coooorps, c’est le grand amour ou rien.
Je veux du romantisme. Fini la fille libérée à mort… Tu comprends? »
je comprends, je comprends…ouais dis, et alors quoi? J’ai raté le train ou le bus d’avant? J’arrive trop tard?
C’est malin tiens!
Fallait m’expliquer que vos cooorps avaient envoyé un sms la veille qu’on vous rencontre avec « A partir de demain, ceinture, fini, terminado et respeeeect ».
Plus sérieusement, étendons ça aux plaisirs de la vie en général.
S’abstenir d’en prendre.
Franchement, pourquoi préférer « se priver » à « profiter »?
Et pas besoin d’excès, ni de no limits…
Juste la bonne dose. Voire un peu plus….
Drugs
Y a diverses formes.
On va pas faire l’apologie des stupéfiants divers et variés, mais qu’est ce que ça consomme des softs et de l’eau aujourd’hui dis.
Dans le gosier et surtout dans la tête.
Puis t’en as qui sont shootées à la bonne humeur et à l’optimisme, parfait.
Les éclats de rire au lieu des grands regards perdus faussement réfléchis.
Répandez, répandez…
Rock’n’Roll
Non, faut pas aimer les Stones ou Johnny.
C’est un état d’esprit, une attitude, une ouverture, une envie.
De faire, d’improviser, de tancer les limites du regard en leur disant qu’elles ne perdent rien pour attendre, de franchir les barrières en sautant par dessus, de commencer chaque phrase par « pourquoi pas », de comprendre que life is damn short, d’être curieux, d’aimer l’inconnu plus que de le craindre, de vouloir vivre…
Ca vous tente pas?
Moi j’applique.
Xavier, file moi une guitare