Oscar.
Ouais.
Parce que à la base, d’après les experts le très éminent docteur Raoul et le prestigieux professeur Roger du refuge animalier où je suis allé la chercher, c’était un matou.
100% sûr.
Attention, je veux un matou?!!?!
Oui oui, ça c’est un mâle ont ils affirmé en choeur, le bestiau toutes pattes écartées et la queue en l’air.
Note, heureusement que nous à la visite médicale on a pas Roger et Raoul comme médecins d’entreprise, hein.
T’aurais juste vu ma tronche chez mon véto quand je lui ai présenté le félidé et qu’il a souri en coin.
Tant pis, Oscar restera.
Et donc ma chatte a une vie palpitante.
Elle considère la maison comme un asile politique où elle se vautre dans le plaid du divan de plus en plus longtemps, et je comprends mieux en l’ayant un peu observée.
Je te sors une patte, et zou me vlà coursée par un gros roux…
Un sprint de 15m, à froid, pour semer poil de carotte, poufpouf….
Elle halète tranquille sous les branches, et vlà t y pas qu’un gros noiraud se pointe sur la pointe des coussins derrière elle?
Un bon de 60 cm de haut, une demie volte comme Uma dans Kill Bill, un feulement mieux que Bruce Lee, un coup de patte et sprint….
Ah le muret, hop hop, reprendre son souffle…
Pas le temps, attaque foudroyante d’un grand tigré qui bondit sur le mur, sprint, hola, éviter le gros roux qui revient, glisseglisseglisse back home.
Plaid…
Je suppose que c’est après son magnifique popotin que les 3 zozos en avaient.
Ah j’ai vu une ou deux de ses copines courir moins vite, ça plaisante pas la chatette (ben oui, c’est pas un lévrier).
Je t’attrape, j’te mords la nuque, panpanpanpan 6 secondes et zouh je me tire.
T’imagines, si on devait faire la même chose?
(je sais, panpanpan 6 secondes, ça vous est pas forcément étranger)
Vous courser sur les murets pour vous mordre la nuque, après que vous vous soyez planquées sous les buissons?
En ce qui me concerne, en saut sur les murets, je suis très moyen.
Je vous rassure.
Xavier, viens j’ai des croquettes