J’arrive.
Je sors le groin, les cheveux trops longs, les ongles trop longs, la b…
Mais nooooooon. (Malheureusement)
9 mois et 3 semaines, par contre, ça oui.
Toujours aimé faire les choses différemment.
Il y a 45 ans aussi….pas de raison de ne pas démarrer à fond les ballons.
Puis les ballons, tu les trimbales.
Y a ceux que tu perds, et que tu laisses s’envoler parce qu’ils n’étaient pas attachés à ton poignet.
Grosses larmes, inconsolable. A n’importe quel âge.
Y a ceux qui explosent.
Parfois sans que tu ne comprennes pourquoi.
Parfois parce que tu es passé trop près du buisson épineux. Ou du feu.
Parfois parce que tu y a mis un coup de canif, rageur.
Y a ceux qu’on te pique, t’as pas fait gaffe, hop, parti….
Y a ceux que tu offres.
Y a ceux qui se dégonflent et finissent à tes pieds, tout ramollo.
Y a ceux que tu gardes, sans même savoir pourquoi parfois.
Y a ceux que t’as voulu gonfler trop et qui ont éclaté.
Y a ceux que t’as pas pris la peine de gonfler.
Y a ceux que tu trouvais moches, et que t’as abandonnés dans un coin.
Y a ceux trop jolis que t’as jamais osé approcher ou toucher.
Y a ceux qui te portent encore aujourd’hui, ou qui font tout pour.
Y a ceux qui restent.
Comme des survivants.
Des stigmates de ta vie.
Des cicatrices. Béantes. Ou refermées.
Des espoirs pour demain.
Des modes d’emploi de l’envie.
Des guides vers encore.
C’est joli, des ballons.
Faut juste bien les choisir. Les soigner. Les chouchouter. Les protéger.
Pour voler.
Haut. Loin. Longtemps.
Bonhommet R, Queen E, Princesse V, aujourd’hui je souffle…
Je souffle sur vos ballons.
Qu’ils vous emmènent là-bas, au pays de vos rêves.
Dans un voyage multicolore.
Et si vous en avez besoin, j’ai une bonbonne d’hélium.
Juste pour vous.
Et puis toutes celles et ceux que j’aime.
Fly high.
M’man, j’t’embrasse.
Xavier, faurtifayve.