Boum

Moscou, deux métros explosés.
Kamikazes.
Des femmes.
Vous me surprenez tous les jours….
A la fois capables de vous faire pêter avec des bombes…aussi pour accéder au paradis à côté du grand barbu et de ses mille vierges???
A la fois capables d’organiser des filières de combattants au nom d’un idéal désuet.
A la fois capables de manifester contre l’avortement aux côtés de sa saleté mon saigneur léonard, avec une église en plein scandales pédophiles….ça tombe (enfin) de partout, les langues se délient, les victimes témoignent en Irlande, aux USA, en Suisse….bientôt chez nous j’espère… Et c’est sans doute parce que les petits garçons ne peuvent pas tomber enceints que ces cathos hypocrites relancent le débat (??? y en aura pas, bande de rétrogrades) sur la loi qui autorise l’avortement….
Perso, je rêverai qu’une de ces béniouioui la tête penchée sur son chapelet et les yeux embués de bonheur niais devant le grand dadais en robe là, se retrouve à la maison avec une fillette de 12 ans engrossée au catéchisme par monsieur le curé…..
A la fois capables d’assassiner vos enfants, vos maris.
A la fois capables de séquestrer et torturer un vieillard.
A la fois capables de tant de choses terribles….
De tant de méchanceté parfois…cruauté…moquerie…déni.
Et puis capables de tant de douceur.
Tant de bon sens.
Tant d’évitements de conflits, de cris.
Tant envie de réconciliation.
Tant de caresses d’une douceur infinie.
Tant de baisers posés sur nos enfants…sur nous.
Tant envie de nous ré apprendre à aimer simplement, en se laissant aller.
Tant envie de nous re donner confiance.
Tant capables de faire tourner une tête avec un parfum, un regard, un rire, un coup de vent, une voix.

Perso, il y a plein de gens que j’aime qui prennent les transports en commun.
Moscou, Londres, Madrid, Paris….ils y ont tous eu droit déjà.
Alors un jour, ça arrivera ici. (Et rien qu’à voir la tronche des pandores de la stib, tu te dis que ce ne sera vraiment pas très compliqué)
Et le jour où je découvrirai que j’ai peut être croisé ton regard, ton parfum, ton rire, ça me fera très mal.
Mais d’ici là, je te ferai confiance encore et j’aimerai ces cheveux qui flottent sur une démarche féminine, ta voix qui rit au téléphone, tes yeux qui pétillent sur un sourire en prenant un café…..

Xavier, démineur