Ca a commencé un peu comme David Vincent, par un raccourci qu’il n’a jamais trouvé sauf que c’était juste un dîner programmé où le bon goût eut voulu que comme la politesse des rois, les horaires fussent respectés…Mais de roi (ou de reine) il ne fut point question et donc David Zazaqui reprit la route vers nulle part. Nulle part jusqu’à ce qu’un GSM, qui fonctionnait lui et était dès lors capable de communiquer, lui suggéra une route dans la campagne du BW vers Marbais.
Je sais, Marbais, à moins d’y être, personne ne connaît.
Trou du cul du monde, t’es ado à Marbais, tu deviens serial killer ou curé.
Marbais quand même, son accueil chaleureux, son night shop où on te fourgue des dvds, des boîtes de conserve de marque inconnue, des armes ou des chips. Et du mauvais vin. Mets m’en deux.
Mais soit, une soirée impromptue donc avec Boudine et Pépette et leurs kids respectifs, entre Nintendo DS je te refais le portrait, sabre laser de Skywalker, vinaigrette à te rendre la vue à Montagné avec ou sans artichauts, scampis et pain ardennais, 5 feuilles de papier insulte/voiture/prénom/pays/bouffe/ville, et un vin mousseux « élaboré » (rien que ça tu meurs de rire) au Luxembourg.
Puis une petite papote.
Une papote de fin de soirée, et comme souvent des papotes où on se dit tout…
Une espèce de catharsis de tes démons/barrières crétines/freins imbéciles enfouis, ceux dont tu es conscient bien sûr mais qui t’empêchent de vraiment vivre, avancer, profiter, rire, jouir de la vie, laisser faire….. Laisse couler, c’est une valse…
Je sais. Mais.
Presque convaincantes.
Pire.
Convaincantes.
Et tu le sais.
Couche toi. Prends ton oreiller. Retourne toi. Cogite.
Oui, tu le sais.
On le sait tous.
On connaît tous notre frein, notre barrière, notre limite suggérée ou réelle, ce qui nous empêche de … pleinement.
…, vous y mettrez ce que vous voulez.
Moi, c’est vivre. Et laisser vivre. Profiter. Croire.
Mais je le sais….
Xavier, introspecté