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Zazaqui dans le métro

Publié le 28 mai 2010 par Xlr2603

Zazaqui dans le métro

Ca commence comme David Vincent, par un raccourci qu’il n’a jamais trouvé.
En l’occurrence, une place dans le parking de la gare du midi.
Demande moi un plan des 4 étages, avec les extincteurs, les passages piéton, les canettes écrasées dans un coin ou la numérotation au sol, je connais tout par coeur…Au moins fait 3 fois le tour en bouffant mon volant.
Zen, Zazaqui, zen…

Puis le guichet pour un échange de billet.
On appelle le 1597, chouette c’est moi, au guichet 1.
J’arrive à peine que la mevrouw flamoutche me dit « one moment please » et s’enfuit….
Quand elle est revenue, on servait le 1618….
C’est quoi ces traces de dents dans le comptoir? J’en sais rien moi mevrouw….
Quoi? Des copeaux de bois entre les incisives? Moi????
Zen, Zazaqui, zen….

Hop hop hop, je monte dans le Thalys.
Correction: on est 67 à essayer d’escalader les uns les autres en poussant qui peut mieux mieux pour pénétrer dans le wagon 26…
Rougeot et transpirant, je suis assis, yeah!
Cool.
Sauf.
Sauf le nid de Chinois qui m’entourent avec une mamy bridée à la voix haut perchée qui a tenu un discours d’une heure vingt…
J’ai mal ma têêêêête, est ce qu’on peut balancer un grand coup de nunchaku dans la tronche de Yoko Tsunami là????
Zen, Zazaqui, zen…

Gare du Nord…
Aaaaaaah…
Et Zazaqui, pour la première fois de sa vie, va prendre le métro.
Ouais fieu.
Toujours resté en surface et là je plonge dans les entrailles parisiennes.
Le distributeur de titre de transport.
J’ai cru qu’il était en chinois.
M’a fallu 4 bonnes minutes pour piger le bazar et recevoir mon sésame…
Et je ne savais pas qu’une file de gugusses mécontents ça pouvait se former aussi vite derrière toi.
Oufti, au moins 20 ils étaient.
Ca fait 40 yeux noirs.
Zen, Zazaqui, zen…

Et puis le métro.
Je pensais clôturer en beauté ce petit voyage au pays du stress par je ne sais pas moi, une agression, une bombe, une merde de chien, une panne…
Ben non.
Un joli miracle.
On est 4.
Un aveugle de 60 ans.
Une musulmane voilée.
Un clown de rue Portugais, avec tout son barda sur un petit chariot.
Et moi.
Le clown ne parle pas bien et ne sait pas où il doit sortir, l’aveugle a perdu le compte de ses stations, la petite musulmane aide les deux en leur indiquant les bons arrêts et on les aide à descendre l’un et l’autre.
Des merci pleuvent, des sourires, 4 chemins différents, des signes de main au revoir…

Zen, Zazaqui, zen…

Xavier, primetropare


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