Magazine Culture

Dans les salles avec un grand écran (7)

Par Antoine06 @AVissuzaine

NOMADLAND : de Chloé Zhao, avec Frances Mc Dormand, David Strathaim, Gay De Forest.

Après l’effondrement de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Fern décide de partir seule à bord de son van. Elle découvre à la fois la solitude des grands espaces de l’Ouest américain, la solidarité du monde nomade contemporain et le regard des sédentaires.

Le montage un peu haché et cloisonné du film déroute dans un premier temps, mais l’on comprend qu’il s’agit là de montrer les grands écarts vécus par les nomades, entre moments d’isolement et grand rassemblement, entre immensité désertique et densité de la ville.

Un film bouleversant pour ma première salle obscure depuis de nombreux mois !

MINARI : de Lee Isaac Chung, avec Steven Yeun, Ye-Ri Han, Alan S Kim

Une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier. Son petit garçon devra s’habituer à cette nouvelle vie et à la présence d’une grand-mère coréenne qu’il ne connaissait pas.

C’est la quête du rêve américain, l’idée que demain sera meilleur s’il est ailleurs. Chaque membre de la famille devra s’adapter à son nouveau mode de vie.

Un film magnifique !

KAAMELOTT : de et avec Alexandre Astier

Changement de registre. Au cinquième siècle le roi Arthur revient contre son gré détrôné le cruel Lancelot du lac.

Hormis la musique j’ai trouvé ce film très moyen, même s’il m’est arrivé de sourire parfois je m’attendais à beaucoup mieux. Les différents flash-backs dans l’adolescence d’Arthur n’apportent rien d’autre que de la confusion à un scénario creux.

ROUGE : de Farid Bentoumi avec Zita Hanrot, Sami Bouajila, Céline Salette

Nour, une infirmière d’entreprise et une journaliste tentent de démontrer que l’usine chimique dans laquelle travaille Nour maquille les résultats d’analyse pour obtenir des droits de rejets dans la nature. Le père de Nour est également délégué syndical de l’usine.

Présenté comme « thriller écologique », ce film est inspiré du scandale sanitaire des rejets toxiques des boues rouges de Gardanne. Un film très prenant sur l’omerta autour de la pollution industrielle qui arrangent actionnaires, élus et salariés.

Les comédiens sont excellents.


DANS LES SALLES AVEC UN GRAND ÉCRAN (7)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Antoine06 2209 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines