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Notre identité commune

Par Contrelitterature

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Le génocide capitalistique contre les peuples, commencé il y a des siècles en Occident, s'est étendu et approfondi au point d'apparaître aujourd'hui comme une "guerre contre l'humanité", selon les mots du commandant Marcos. Ce n'est pas la France qu'il faut sauver, en résistant, mais une certaine idée de la vie et de l’être humain. À présent, la notion de "nationalisme intérieur" est la seule idée-force antisystémique qui puisse rassembler la dissidence des peuples. À un moment de l'histoire où toutes les références à la critique du monde marchand (comme la lutte des classes marxiste, le prolétariat face à la bourgeoisie, etc.) ne sont plus d'aucune opérativité révolutionnaire, il n'y a qu'une "communauté de vie" qui puisse affronter en vérité le système-monde capitaliste. La dissidence vraie n'est pas une opinion mais une option : elle n'est ni idéologique ni religieuse, elle est une option de vie, un rapport éthique à la pensée sociale de l'être collectif contre la pensée irreliée de la marchandise.

Je me permets de donner le lien vers l'article où j'ai ébauché cette notion paradoxale de "nationalisme intérieur", article paru "en contrebande" sur le site "Front Populaire", il y a déjà un an. L'expression "en contrebande" signifie "en dissidence", car il va sans dire que cet article ne partage en aucune façon les idées ni les valeurs souverainistes et réactionnaires du site de M. Onfray.)


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