Ce système, ils l'ont baptisé BrowseRank. Il repose sur une analyse du comportement des internautes (et non pas des auteurs des pages visitées ni de leur contenu), depuis la sélection d'un premier résultat de recherche : "après avoir sélectionné le résultat de son choix, va-t-il suivre un autre lien sur cette page, va-t-il revenir aux résultats de recherche pour tenter sa chance sur un autre site, va-t-il rester et lire l'intégralité de la page ?" BrowseRank consiste en un système d'apprentissage finalement, une sorte de système de vote par les internautes.
Un système comme celui-ci permettrait de ne pas retrouver en tête des résultats de recherche un site comme Adobe, très bien placé en raison de l'utilisation de ses technologies sur de nombreux sites et pourtant peu intéressant pour l'internaute qui en général a déjà tout ce qu'il faut sur sa machine. Mais inversement, on ne pourrait pas retrouver les pages rarement visitées.
Jérôme : C'est effectivement un problème que je soulevais il n'y a pas longtemps sur le billet de Jean-Marie à propos de Wikio. En effet, les systèmes de classement basés sur les votes (directs ou indirects) des internautes ne tendent-ils pas tous vers une uniformisation des informations visibles ? Et par conséquent à terme, à une uniformisation de la pensée ?Autre point faible : comment récupérer les données des utilisateurs ?
Jérôme : Internet Explorer comme cheval de Troie paraît une bonne option, non ?