Par le Syndicat d'Initiative de Vannes à qui ma mère avait écrit en début d'année 1961, pour avoir quelques adresses de locations de vacances, nous avions trouvé un logement dans le Morbihan, près de la Trinité sur Mer.
Ce logement venait d'être aménagé sous les combles par le propriétaire, ancien marin et menuisier. Il logeait au rez-de-chaussée de sa longue maison qui comprenait déjà trois appartements. Il avait eu l'idée de créer un nouvel appartement (deux chambres et une cuisine) dans le grenier afin de le louer à des vacanciers.
Nous sommes partis dans la 203 conduite par mon père, un beau matin d'été, pour un mois de vacances. Dans la voiture nous étions 9 : 4 adultes et 5 petits enfants. Mon père avait proposé à ses parents de venir avec nous. Mon frère avait 12 ans et était monté devant avec mon grand père. Ma grande soeur, 10 ans et demi, moi-même je n'avais pas encore 9 ans, mes deux autres soeurs, 6 ans et 4 ans, étions derrière avec ma mère et ma grand mère.
Nous sommes arrivés dans l'après midi après 10 heures de route sans incident. Mon père avait marqué sur un bout de papier les différentes villes à traverser pour atteindre notre but. L'appartement sentait bon le bois neuf, nous étions certainement les premiers vacanciers à l'étrenner.
Mes grands parents et mon frère dormaient dans une chambre donnant sur la cuisine. Avec mes parents, nous partagions l'autre chambre. Comme il n'y avait pas assez de lits, ma mère avait acheté des matelas pneumatiques.
Le confort était sommaire, il n'y avait pas de douche ni de baignoire, juste un lavabo dans le couloir, entouré par un grand rideau que l'on pouvait fermer quand nous faisions notre toilette. Dans ce couloir, le propriétaire avait fabriqué un très grand placard.
Pour aller aux WC, il fallait descendre l'escalier, sortir dans la cour à gauche et ouvrir une petite porte près de la niche du chien et de l'atelier de menuiserie.
Le matin était réservé aux courses et aux repas, l'après midi nous partions à la plage. Nous avons passé de si merveilleuses vacances que ma mère s'est promis de revenir.
Par le Syndicat d'Initiative de Vannes à qui ma mère avait écrit en début d'année 1961, pour avoir quelques adresses de locations de vacances, nous avions trouvé un logement dans le Morbihan, près de la Trinité sur Mer.
Ce logement venait d'être aménagé sous les combles par le propriétaire, ancien marin et menuisier. Il logeait au rez-de-chaussée de sa longue maison qui comprenait déjà trois appartements. Il avait eu l'idée de créer un nouvel appartement (deux chambres et une cuisine) dans le grenier afin de le louer à des vacanciers.
Nous sommes partis dans la 203 conduite par mon père, un beau matin d'été, pour un mois de vacances. Dans la voiture nous étions 9 : 4 adultes et 5 petits enfants. Mon père avait proposé à ses parents de venir avec nous. Mon frère avait 12 ans et était monté devant avec mon grand père. Ma grande soeur, 10 ans et demi, moi-même je n'avais pas encore 9 ans, mes deux autres soeurs, 6 ans et 4 ans, étions derrière avec ma mère et ma grand mère.
Nous sommes arrivés dans l'après midi après 10 heures de route sans incident. Mon père avait marqué sur un bout de papier les différentes villes à traverser pour atteindre notre but. L'appartement sentait bon le bois neuf, nous étions certainement les premiers vacanciers à l'étrenner.
Mes grands parents et mon frère dormaient dans une chambre donnant sur la cuisine. Avec mes parents, nous partagions l'autre chambre. Comme il n'y avait pas assez de lits, ma mère avait acheté des matelas pneumatiques.
Le confort était sommaire, il n'y avait pas de douche ni de baignoire, juste un lavabo dans le couloir, entouré par un grand rideau que l'on pouvait fermer quand nous faisions notre toilette. Dans ce couloir, le propriétaire avait fabriqué un très grand placard.
Pour aller aux WC, il fallait descendre l'escalier, sortir dans la cour à gauche et ouvrir une petite porte près de la niche du chien et de l'atelier de menuiserie.
Le matin était réservé aux courses et aux repas, l'après midi nous partions à la plage. Nous avons passé de si merveilleuses vacances que ma mère s'est promis de revenir.