Je reprends la thématique de la nuit pour célébrer cet été (qui revient en vrai cette semaine) et on s'évade sur le Mont Chauve avec Modest Moussorgski (1839-1881). C'est le sabbat des sorcières pendant la nuit de la Saint-Jean ! Moussorgski a terminé son oeuvre à l'été 1867. Il existe plusieurs versions de ce poème symphonique qui a en réalité été orchestré par l'ami du compositeur, Rimski-Korsakov, vingt ans plus tard.
En voici une version par l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège sous la direction de Pierre Bartholomée, en 1995. " Le chef d'orchestre a privilégié la version originale de Moussorgski, restée inédite du vivant du compositeur (elle ne fut publiée qu'en 1968, un siècle après sa composition. Déchaînée, effrayante, fantasmagorique, plus âpre et plus slave que la révision de Rimski-Korsakov, cette version initiale permet une belle mise en valeur de l'OPRL qui brille ici de mille feux. "