[CRITIQUE] Resident evil : infinite darkness

Réalisé par : Hiroyuki Kobayashi

Durée : 4 épisodes de 21 minutes

Genre : Horreur/Animation

Date de sortie : 8 juillet 2021 sur netflix

Des années après les événements de Raccoon City, Leon et Claire font face à une sombre conspiration quand une attaque virale fait des ravages à la Maison-Blanche.

Critique :

Attendu avec grande impatience par les fans de la franchise (dont je fais partie), Netflix tente d’amadouer les joueurs avec cette mini-série composée de seulement 4 épisodes.

Même si je préfère contaminer ma cinématographie au virus animé plutôt qu’à la souche ratée de Paul W.S Anderson, cette série est pour moi à l’image de son format : une mini-déception.

Le réalisateur délaisse l’essence de Resident Evil pour se concentrer davantage sur l’aspect politique, manipulations et trahisons inclues. Un choix compréhensif mais qui perd les aficionados, habitués au déferlement de frissons zombiesques.

Excepté pour le 1er épisode où l’attaque de la maison-blanche laissait entrevoir une déferlante d’action, le reste s’essouffle dans une chasse à la vérité. Claire et Léon font une fois encore bande à part alors que j’aurais aimé les voir combattre côte à côte.

Le dernier épisode, loin de rattraper le tout, conclue la série dans un drame familiale convenu et déjà-vu. On reste sur notre faim avec ce plat à peine entamé qui laissait pourtant présager une bonne tranche d’horreur animé. On saluera tout de même la beauté de l’animation et les expressions des personnages plus vraies que nature.

Une mini-déception pour une mini-série qui aurait mérité un peu plus de fun. La série netflix reste tout de même un bon moyen pour les novices de rentrer dans l’univers de Resident Evil. Pour les autres, on préférera nous tourner vers les 3 autres films d’animation plus aboutis.

Votre dévoué Freddy

Note :

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